mardi 26 mai 2009

Avec les percherons à Saint-Sixte

Retour dans la Loire au concours de labour et de débardage de Saint-Sixte. Avec les percherons, cette fois. Et surprise, il y en avait beaucoup. Preuve, s'il en fallait encore, du dynamisme de la race dans tout l'hexagone.
Plusieurs éleveurs et utilisateurs de percherons se sont alignés pour le plaisir aux deux concours qui étaient au programme. On a ainsi pu voir Jacques Thibaut, Bruno Perrichon, Maurice Tuizat, Pierre Vray (pardon à ceux oubliés). Parmi les spectateurs, on notait aussi plusieurs éleveurs de percherons venus du département et même de la région Rhône-Alpes.
Quelques photos souvenirs...
JLD.

Transmission de savoir

Parmi les moments qui ont étonné le public du concours de débardage et labour de Saint-Sixte dans la Loire, on ne peut passer sous silence les performances de Léo et Vivien. Les deux jumeaux de Jean-Baptiste Ricard, du haut de leurs douze ans, ont participé au concours de labour et à celui de débardage avec Héris et Oliver, les traits comtois débardeurs. Des prestations de classe, dignes des meilleurs, saluées par les applaudissements nourris d'un public ravi.
La valeur n'attend pas le nombre des années... Cela fait déjà longtemps que Léo et Vivien côtoient les chevaux de trait au quotidien. Toutes les occasions sont bonnes, pour eux, de découvrir la traction animale, comme on le voit sur ces deux photos où les jumeaux aident leur père dans le jardin familial.
JLD.

dimanche 24 mai 2009

Le Tatou vert

Le Tatou. Non, il ne s'agit pas d'une espèce animale des forêts équatoriales... Le Tatou n'est rien d'autre qu'un avant-train à tourelle, multifonctions, développé par Gérard Piard et présenté au récent concours de débardage de Saint-Sixte dans la Loire. Gérard Piard, plus connu sous le nom de "Le Dule", explique l'origine du nom Tatou : "Train avant à tourelle, train avant à tout faire, quand t'as ça, t'as tout".
Première utilisation du Tatou, la fagoteuse. Un panier en demi-cercle posé sur l'avant-train, et voilà la machine à faire des fagots de bois de chauffage prête à servir.
Exit le panier. On réinstalle la tourelle et voilà l'avant-train qui peut être associé au trinqueballe pour tirer du gros, du lourd.
L'utilisation du trinqueballe, doté d'un treuil électrique qui permet de lever les troncs en quelques secondes, associé au Tatou permet de transporter des grumes d'un volume de 3 à 4 m3 sur des terrains plats, avec seulement un cheval. Le Tatou assure aussi une grande maniabilité à l'attelage ainsi constitué.
Gérard Piard s' investit depuis plusieurs années dans la fabrication de matériels pour le débardage au cheval. La nouvelle gamme d'engins qu'il réalise vise à permettre au débardeur de répondre à des chantiers où les difficultés viennent essentiellement du volume des grumes à débarder.
Gérard PIARD. Artisan mécanicien. 14 Champied. 39170 Pratz. Tél = 03.84.42.20.06.
JLD.

vendredi 22 mai 2009

Des percherons au Parc

Le Parc, c'est celui du Perche. Quant aux chevaux percherons, ce sont ceux de l'élevage Patrick Maudet. En effet, six percheronnes de cet élevage prennent leurs quartiers d'été dans les prairies qui entourent la Maison du Parc à Nocé pour le plus grand plaisir des visiteurs, nombreux en cette période estivale.

  • Parc Naturel Régional du Perche. Maison du Parc, Courboyer. 61340 Nocé. Tél = 02.33.25.70.10. www.parc-naturel-perche.fr
  • Elevage Patrick Maudet. L'Absoudière. 61400 Corbon. Tél = 02.33.83.91.40.

jeudi 21 mai 2009

Le Chemin de la pierre

Sur le lac Léman. La Vaudoise fait route vers le port d'Ouchy à Lausanne. C'est la dernière barque de ce type -construite en 1932- pour le transport des marchandises sur le lac. Classée Monument historique flottant vaudois le 17 juillet 1979, elle est la propriété de la Noble et Vénérable Confrérie des Pirates d'Ouchy.
Trop lourdement chargée pour naviguer sous voiles, elle est accompagnée par la Savoie, d'Evian, qui a hissé les voiles. La Vaudoise et les 12 membres d'équipage assurent le transport de 16 tonnes de pierres qui ont été extraites de la carrière de Meillerie en Haute-Savoie juste de l'autre côté du lac.
Utilisées dès le 17ème siècle pour la construction, les pierres de Meillerie étaient acheminées par voie lacustre dans toutes les villes du Léman. A Lausanne, de nombreuses façades de bâtiments, de demeures privées, de cheminées de salon ou de murs de vigne, témoignent de cette époque.
Ces 16 tonnes de pierre vont servir à réhabiliter un mur en pierre sèche sur les hauteurs de la ville. Cette restauration se fera selon la technique ancienne de construction des murs de vigne lausannois.
Pour sensibiliser la population de Lausanne aux possibilités qu'offre le cheval de trait dans l'entretien des parcs urbains, la municipalité avait décidé de confier le transport d'une partie des pierres à un attelage de chevaux. C'est Benoît Breton -débardeur professionnel du canton de Vaud- qui a accepté d'assumer cette opération de promotion avec l'aide de Marco, Virginie et Carole.
A l'arrivée à quai de la barque de transport, la Milice vaudoise, en marque de bienvenue, a tenté de tirer une salve qui n'a pas fait plus de bruit qu'un pétard mouillé. Faire parler la poudre sous la pluie battante n'est pas chose facile.
La Vaudoise à quai, Benoît et ses trois chevaux de trait -Valseur & Baïa, ardennais et Chaline, trait belge- se sont approchés. L'équipage a pu procéder au transfert des pierres. Ce sont 1600 kilos de pierres qui ont été chargées sur le char attelé aux trois chevaux en arbalète. Le poids total avec le char faisait 2,4 tonnes.
Des rives du lac jusqu'aux hauteurs de Lausanne, l'attelage du Chemin de la pierre a parcouru 9 km à travers la ville, dont une grande partie en montée. Insensibles aux publicités qui les incitaient au farniente sous le soleil, Benoît, Marco, Virginie & Carole ont rejoint le Parc de la Gottettaz en un peu plus d'une heure.
Le chargement arrivé à destination, Benoît a dételé ses chevaux, rangeant avec soin les colliers -qu'il fabrique lui-même- avant d'assister à la pose de la 1ère pierre du mur de Gottettaz par Jean-Christophe Bourquin, directeur de la Sécurité sociale et de l'Environnement.
Une salve d'applaudissements pour Benoît, Marco, Virginie et Carole sans oublier les trois valeureux chevaux, Valseur, Châline et Baïa.
JLD.

mardi 19 mai 2009

Débardage & labour à Saint-Sixte

Ravis, les organisateurs de la journée Débardage & Labour à Saint-Sixte dans la Loire. D'abord la pluie a raté le rendez-vous festif en ne se manifestant qu'à la fumée des cierges. Ensuite les visiteurs se pressaient par milliers dès le matin autour des terrains où évoluaient débardeurs et laboureurs.
Cette journée qui rassemblait des acteurs professionnels de la traction animale et des amateurs (mais néanmoins professionnels de l'élevage de chevaux de trait) avait été mise sur pied par le Centre de formation forestière de Noirétable, le groupement de débardeurs professionnels DCE et la commune de Saint-Sixte très mobilisée pour l'occasion. Les épreuves de débardage et de labour ont été émaillées de nombreuses démonstrations de matériels résolument novateurs, au grand étonnement des spectateurs.
Un petit tour de la journée en quelques photos.
Photo 1 : Jacques Thibaut avec ses percherons pendant l'épreuve de labour.
Photo 2 : Florent Daloz avec ses traits belges et ardennais en débardage.
Labour avec Dominique Briat et ses traits boulonnais.
Débardeur professionnel dans le canton de Vaud, Benoît Breton -faisant fi de la distance- était venu de sa Suisse natale avec son porteur hippomobile.
Gérard Piard, dit le Dule, a présenté un avant-train multifonctions à tourelle, le Tatou, qui -doté d'un panier- se transforme en fagoteuse ou -utilisé avec un trinqueballe- permet de transporter des grumes en grande longueur avec un seul cheval sur terrain plat (plus de photos et plus d'infos dans quelques jours).
Nicolas Aubert, qui concourait dans la catégorie des débardeurs professionnels, pendant son parcours.
Les élèves du Centre de formation forestière de Noirétable ont veillé à ce que les chevaux ne manquent de rien.
Infos utiles :

Dans les jours à venir, sur ce blog, des photos des matériels, des percherons et autres traits présents à Saint-Sixte.
JLD.