dimanche 29 avril 2012

Des Rillettes Bien Arrosées


Vous avez tous connu ces matins où l'on se dit : "Mais qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ?".
Les meneurs, une dizaine, et leurs accompagnateurs réunis par l'Association sarthoise d'attelage à Bonnétable en ce samedi matin ne le disaient pas aussi franchement, mais arboraient des mines qui ne laissaient guère planer le doute. Alors, pour se remonter le moral, on s'invente des dictons que l'on attribue à sa défunte grand-mère par ailleurs grande amatrice de rillettes : "Pluie du matin passe son chemin" ou encore "Avril pluvieux, été heureux".
Les attelages rassemblés à Champagné et à Connerré, autres hauts lieux de la production sarthoise de rillettes, ont été logés à la même enseigne.
On se souviendra de la 2nde Route des Rillettes comme d'une édition bien arrosée.









Revenez demain, on repassera le plateau de rillettes !

Pensée Dominicale

vendredi 27 avril 2012

Ciel !! Des Percherons !

En même temps que ces photos, je dois vous présenter des excuses.
J'avais en effet décidé de vous proposer en ce samedi matin quelques photos de ciel habillé de nuages noirs, comme s'il portait le deuil du printemps. À dessein, je m'étais isolé, appareil photo en bandoulière, dans un pré de ma connaissance. Sur la hauteur, au plus près de la voûte céleste, je guettais la grande transhumance cotonneuse.
Las ! C'était sans compter avec une bande chevaux que je n'avais pas repérée. Sans doute étaient-ils abrités du vent et des averses derrière une haie, car il en reste encore quelques-unes dans le Perche.
Toujours est-il qu'à chaque fois que j'appuyais sur le déclencheur, il se trouvait un de ces chevaux pour venir se placer juste devant mon objectif. Les jeunes poulains n'étant pas les moins intéressés par ce petit jeu que je ne goûtais guère.
Cela n'est pas sans me rappeler l'époque où je faisais des photos "lointaines". En Inde, par exemple, où il était bien difficile de photographier un temple ou une scène de rue sans avoir un petit Indien rigolard faisant le "V" de la victoire devant l'objectif.
C'est donc avec mes plus sincères excuses que je vous livre le piètre résultat de ma quête photographique. Vous apercevrez bien quelques portions de ce ciel chargé de nuages noirs, mais vous verrez surtout ces chevaux, des percherons, m'a assuré un connaisseur de cette race , faisant les pitres devant mon objectif.
Sachez qu'on ne m'y reprendra pas de sitôt et que dorénavant je veillerai à ce que ces chevaux percherons qu'on dit vouloir reprendre du poil de la bête ne se mettent plus en travers de mon chemin.







Assemblage Du Collier AFH

Remontant du Bordelais par le chemin des écoliers, j'ai été accompagné pendant tout le chemin du retour par la pluie. À mi-parcours, j'ai frappé à une porte au hasard pour m'abriter un peu. Surprise ! Je m'étais arrêté chez Stéphanie Boudin à Saint-Laurent-sur-Gorre en Haute-Vienne. Et surprise encore ! Elle était en train d'assembler un collier de travail AFH. J'ai aussitôt pris mon appareil photo.

Le collier AFH n'est autre que l'ancien collier Camille Junien (CJ) légèrement relooké. Camille a passé la main, et Stéphanie a repris le flambeau.
Il s'agit d'un collier de travail, polyvalent, d'un poids d'un peu moins de 13 kg. Il est composé d'une armature en fonte d'alu et d'une mousse en polyuréthane gainée de cuir. Le collier, dont la réputation n'est plus à faire, est réglable en hauteur et en largeur.
Suivons Stéphanie pendant son travail d'assemblage.




  • Préparation du cuir pour le gainage de la mousse.





  • Assemblage de l'armature alu et de la mousse gainée.
Stéphanie Boudin
Atelier Fabrication Harnachement
Bayerie
87310 Saint-Laurent-sur-Gorre
05.55.78.80.96.

mercredi 25 avril 2012

On Nous A Envoyé

Anne et Jérome Vos.

Anne et Jérôme sont hollandais. Ils sont installés dans la Charente à Gardes-Le-Pontaroux, et cultivent leurs légumes au naturel avec leurs deux juments de trait belge Fiona et Berta. Comme on peut le voir sur ces photos, ils réalisent tout au long de l'année un grand nombre de travaux avec leurs juments.
Retrouvez-les sur leur blog http://jardin-esperande.blogspot.fr












Diego Sconfienza.


Diego est très content du résultat de ses deux pouliches au salon agricole Nuestros Caballos de Buenos Aires. Il nous envoie 2 photos où l'on voit Mucaré Lavanda (petite-fille de Icare de Nesque) qui a fini 2ème de sa catégorie et Mucaré Biznaga qui a fini 3ème.
Diego nous envoie une 3ème photo d'une jument de 3 ans qu'il prépare actuellement pour le salon de Palermo en juillet.




Bernard Michon.

Bernard, qui réside à Azé en Saône-et-Loire, est un fabricant de matériels hippomobiles modernes connu pour ses bennes et avant-trains destinés au travail en ville et en forêt. Il possède aussi des percheronnes. Il a participé récemment à un chantier collectif de débardage avec l'association Hippotèse. Il nous envoie cette photo.

Didier Delanoy.


D'Angers, dans le Maine-et-Loire, Didier Delanoy nous envoie ces photos de Romy Nocéenne, âgée de 7 ans, une fille de Noblesse de la Haize par Joyeux et de BL Hanson's Ruby's Charlie.

Jean-Marc Chapelet.

Ce n'est pas une de ses peintures que nous envoie Jean-Marc Chapelet, mais une de ses sculptures qui se trouve à l'entrée de sa commune. Quelques précisions, de la part de l'auteur :

« J’ai réalisé cette sculpture en 2003 à la demande de la municipalité du Veurdre dans l’Allier. Elle symbolise la foire des Mesles qui a lieu tous les ans le deuxième lundi d'octobre depuis le 11ème siècle.  J’ai représenté les trois races de chevaux de trait présentes à cette foire, le comtois sur la face droite alezan, l'ardennais bai sur la gauche et le percheron pour la forme du cheval. L’ensemble pèse entre 7 et 8 tonnes et mesure 2m 80 de haut ». 

mardi 24 avril 2012

La Maison Bleue





"C'est une maison bleue..."
Maxime Le Forestier parlait-il de celle-là ? Écoutons-le encore.
"...adossée à la colline...".
Ah non ! Question paysage, on tire plutôt vers le type beauceron, mais un rien cabossé. Tendons encore l'oreille.
"...on y vient à pied, on ne frappe pas...".
Euh... un peu loin de tout, pour la marche. Poursuis, Maxime !
"...ceux qui vivent là ont jeté la clé...".
Pas encore. Mais ça pourrait arriver. La roulotte est déjà dans la cour. Maxime, encore à toi.
"...tout le monde est là à 5 heures du soir...".
Uniquement sur rendez-vous !

Et puis, il y a ce détail qui ne cadre pas du tout : le colza, tout autour. Le colza n'était pas la plante favorite de ces gens-là !







Si la maison bleue de Maxime Le Forestier était située sur les hauteurs de San Francisco, celle de Quaribou et de Nonobstant est plantée à un long jet de pierre du château de Châteaudun en Eure-et-Loir.

Sandra Barré et Sébastien Bellessort
Le Journet
28200 Châteaudun
02.37.45.12.23.