vendredi 31 mars 2017

Help ! Pour Le "Small Farmer's Journal"


On savait, chez nous en Europe, la presse papier en sérieuse difficulté. Plusieurs alertes venant d'Amérique, des États-Unis, nous font comprendre qu'il en va de même de l'autre côté de l'Atlantique.
Des difficultés financières touchent en effet le Small Farmer's Journal. Depuis 40 ans, ce magazine publié au rythme de quatre numéros par an fait figure de "monument" chez les utilisateurs de chevaux de trait en agriculture et en maraîchage. Une popularité qui dépasse très largement les frontières des États-Unis et du Canada. Cela ne suffit cependant pas à assurer la pérennité de ce magazine.

Lynn Miller, rédacteur en chef du Small Farmer's Journal.

Lynn Miller, rédacteur emblématique du magazine, auteur de très nombreux livres sur les chevaux de trait et lui-même utilisateur de l'énergie animale sur sa ferme en Oregon, lance un appel à financement participatif pour trouver les fonds nécessaires à l'impression du prochain numéro, 160ème édition d'une longue série qui ne demande qu'à vivre.
Pour en savoir plus et pour prendre part à ce financement participatif, cliquer sur le lien suivant :


Longue vie au Small Farmer's Journal.

mercredi 29 mars 2017

Une Résolution Pour Les Équidés

Thérèse Grosswiele, pour la FECTU, nous adresse le texte d'une résolution du Parlement européen de Strasbourg, en date du 14 mars 2017, portant sur "la propriété responsable et les soins des équidés".
Ce sujet est une sorte de prolongement au sujet publié récemment sur ce blog traitant du bien-être équin.
À lire absolument :

lundi 27 mars 2017

Parlons "Bien-Être Équin"


C'est devenu un sujet majeur, pas seulement en France mais dans la plupart des pays au développement de type occidental. Pas un colloque, pas une rencontre, ayant pour thème l'animal de travail qui n'aborde pas le sujet préoccupant du moment, celui du bien-être animal. Ce sujet est devenu sensible au sein de la filière équine dans son ensemble, avec les inquiétudes qui planent sur le devenir du cheval que certains voudraient voir considéré comme animal de compagnie, interdisant toute forme d'utilisation ou acceptant certaines utilisations ciblées et très encadrées.
Pour répondre à cette situation nouvelle, en 2016 plusieurs associations ou fédérations de professionnels de la filière équine ont signé une "charte pour le bien-être équin", définissant huit mesures à respecter. Une charte qui mentionne dans ses objectifs d'"accompagner les professionnels du cheval à exercer aujourd'hui leurs activités dans une perspective de triple performance (économique, sociale et environnementale) prenant en compte le bien-être animal, y compris dans sa dimension éthique". Le texte adopté précise encore que "la charte pour le bien-être animal s'applique à tout type d'équidé, d'élevage, de loisir, de sport, de travail, de trait et de course, et de tous âges". Voici les signataires de cette charte : Association Vétérinaire Équine Française, Fédération Française d'Équitation, Fédération Nationale du Cheval, France Galop, Groupement Hippique National, Le Trot.

Voici les 8 mesures préconisées par cette charte :

Mesure 1. Veiller à établir une relation de confiance lors de la manipulation des chevaux et de leurs contacts avec l’homme.

Mesure 2. Garantir un approvisionnement en eau et en aliments suffisants et adaptés aux besoins physiologiques et comportementaux des chevaux ainsi qu’à l’intensité du travail qui leur est demandé.


Mesure 3. Offrir aux chevaux un lieu de vie aménagé de manière à prévenir les risques de blessures et de maladies et leur permettant de s’adapter aux variations climatiques.

Mesure 4. Veiller à structurer et aménager l’environnement de vie des chevaux de manière à leur permettre d’exprimer leurs comportements naturels et à leur offrir un confort de repos et de travail.

Mesure 5. Respecter le caractère grégaire des chevaux en favorisant les contacts sociaux positifs entre eux afin de limiter les troubles comportementaux.


Mesure 6. Définir collectivement les bonnes pratiques d’élevage, de détention et d’utilisation des chevaux dans l’objectif de limiter les risques sur leur santé.

Mesure 7. Prévenir ou soulager la douleur.

Mesure 8. Assurer, tout au long de la vie des chevaux, les soins nécessaires. Leur mort devant advenir dans des conditions décentes lorsqu’il n’existe pas de thérapies efficaces et économiquement supportables.


Chevaux percherons en Afrique du Sud.

Il faut remarquer le rôle actif joué par l'IFCE dans la sensibilisation de la filière équine à cette problématique du bien-être animal. Toutes les rencontres sur le thème du cheval "utilisé" organisées par l'IFCE, Équi-meeting du Lion-d'Angers, colloque Cheval utilitaire Haras d'Uzès pour les plus récentes, ont fait une large place à cette thématique. Au colloque d'Uzès, Marion Lhôte -pour l'IFCE- au cours de deux interventions particulièrement documentées a passé en revue tous les aspects de ce sujet d'actualité en abordant aussi ce phénomène grandissant que constituent toutes les réactions de "sensiblerie" manifestée par une partie de la population totalement déconnectée de la vie rurale face à l'utilisation d'animaux pour le loisir ou le travail. Il est à noter que l'IFCE vient de créer un blog dédié au comportement et au bien-être du cheval. https://comportementbienetreifce.wordpress.com/

Colloque Cheval utilitaire, Haras national d'Uzès.

L'IFCE n'est pas seul dans cette sensibilisation à l'importance qu'il convient d'accorder au bien-être animal. La FECTU (Fédération européenne des Utilisateurs de chevaux de trait) et les 17 associations d'utilisateurs de chevaux de trait dans quinze pays européens qui la composent, réfléchissent à la meilleure manière d'aborder ce thème. Lors de la récente Assemblée générale de la FECTU qui s'est déroulée au Portugal, on a à nouveau abordé le sujet. La Fédération a décidé de travailler à la rédaction d'un document qui devrait permettre d'engager le dialogue avec décideurs et élus qui travaillent à l'interdiction de l'utilisation du cheval, et de présenter tous les arguments qui plaident en faveur de son utilisation dans le respect le plus strict de son bien-être.




Parmi les objectifs évoqués dans la Charte du bien-être équin signée en 2016 au Salon de l'Agriculture, figure encore d'"encourager la recherche scientifique et la production de références techniques sur le bien-être équin". Une recommandation mise en pratique depuis de longues années par l'association Hippotese qui vient de marquer son 30ème anniversaire au service d'une traction animale respectueuse des animaux et des hommes. Dernière réalisation scientifique en date de l'association, le Datafficher, en démonstration à l'occasion du colloque Cheval utilitaire d'Uzès, dynamomètre à lecture numérique immédiate qui permet à un meneur de connaître à tout moment la force de traction moyenne et le pic de traction auxquels est soumis son animal.


Le Datafficher en démonstration.

Les inquiétudes en rapport avec le devenir du statut du cheval sont de première importance pour toute la filière équine, aussi bien pour le milieu de l'élevage que pour celui de l'utilisation loisir et utilitaire, et nul ne conteste que le bien-être équin est une problématique majeure qui restera sur le devant de la scène dans les années à venir.



Pour continuer notre cheminement "bien-être équin", il peut être intéressant de se replonger dans les conclusions du travail réalisé par l'INRA et l'IFCE en 2012. Les deux organismes avaient produit une étude prospective cherchant à cerner les futurs possibles pour la filière équine à l'horizon 2030.
"Le recul des soutiens et de l'encadrement de l'État, l'augmentation de la concurrence internationale, le fait que certaines activités reposent principalement sur des amateurs passionnés ou encore les nouvelles préoccupations de la société en termes de bien-être animal fragilisent le développement socio-économique futur de la filière", pouvait-on lire dans le compte-rendu de cette étude dont la mouture finale faisait état de non pas un mais quatre schémas prospectifs pour la filière. Quatre scénarios "possibles" ainsi résumés :

  • Tous à cheval. Le cheval dans le marché des loisirs, porté par une diversité d'entreprises.
  • Le cheval des élites. Des usages restreints dans une société de fracture sociale et de pression sur les ressources naturelles.
  • Le cheval citoyen. Le cheval dans l'action publique et collective, lien entre les hommes, les territoires et la nature.
  • Le cheval compagnon. De l'exploitation au prendre soin, la recherche du bien-être de l'animal.
Parmi les préoccupations communes aux quatre scénarios des possibles figure en bonne place : "La relation de l'homme au cheval, un élément central à prendre en compte et à mieux connaître".
Les premiers retours suite à des travaux de suivi sur l'évolution de la filière équine depuis la réalisation de cette étude semblent indiquer que la filière ne suivrait pas un des quatre schémas élaborés mais irait plutôt vers un patchwork fait d'éléments composant ces quatre schémas.
Pour voir les conclusions de cette étude :  
http://inra.dam.front.pad.brainsonic.com/ressources/afile/224956-be527-resource-prospective-filiere-equine-4-pages.html

Revenons dans la vie du cheval qui nous intéresse, le cheval de trait. Redevenu cheval "utilisé" depuis le début des années 1980, d'abord en cheval loisir puis en cheval utilitaire, le cheval de trait ou plutôt ceux qui l'élèvent ou l'utilisent ne peuvent ignorer l'importance grandissante de la place accordée au bien-être animal. Quand bien même le feraient-ils, "le grand public" et son bras armé "les réseaux sociaux" seraient prompts à délivrer quelques rappels à l'ordre.
Parmi les utilisations qui ne manquent pas de susciter quelque émoi figurent les concours de traction, en particulier les plus extrêmes d'entre eux. Ces épreuves prisées par les uns se révèlent insupportables pour d'autres et ne font que fournir des arguments aux partisans du cheval compagnon.
Il faut reconnaître que les épreuves de traction telles qu'elles sont pratiquées en France et dans les pays de l'ouest européen ne sont en rien comparables à ce qui se fait dans d'autres pays.

Concours de traction, État d'Indiana, USA.

La palme des concours de traction revient sans conteste aux deux pays anglo-saxons nord-américains, les États-Unis et le Canada. Les concours de traction, particulièrement violents, avec des chevaux de trait conditionnés aux charges extrêmes par des meneurs quasi professionnels se déroulent dans de nombreux État sous forme d'un circuit de compétitions étalées sur une période d'environ 7 mois. Un spectacle qui peut même se révéler dérangeant pour des personnes au fait de l'utilisation du cheval de trait.


L'attelage de type "prestige" pratiqué aux États-Unis et au Canada alimente aussi de nombreuses polémiques, en cause l'utilisation de ferrures surdimensionnées et d'enrênements particulièrement contraignants.

Chevaux percherons, Des Moines, Iowa, USA.

Un tour d'horizon des pratiques extrêmes en matière de traction serait incomplet sans un arrêt dans l'île de Hokkaido au Japon, où des courses de traction qui font l'objet de paris se déroulent sur une piste ensablée de 200 mètres comportant deux bosses, trois jours par semaine, les samedis, dimanches et lundis. Les chevaux sont attelés à des chariots de plusieurs centaines de kilos et sont très sollicités par les jockeys qui utilisent en quasi permanence les guides en guise de fouet.


Course de banei, Obihiro, Hokkaido, Japon.

En 2007-2008, les courses de banei ont failli disparaître. En cause, un déficit colossal. À cette occasion, des manifestations importantes avaient eu lieu dans l'île de Hokkaido pour demander l'arrêt de ces épreuves, qui ont repris après 6 mois d'interruption, sur le seul hippodrome d'Obihiro alors qu'auparavant les courses se déroulaient sur 4 hippodromes. C'est grâce au soutien financier d'un groupe de téléphonie que ces épreuves ont pu reprendre.




4ème Derby De Beaufay


Feuille d’engagement pour le Derby du 15 et 16 avril, à retourner avant le 09 avril. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à Benjamin Fefeu. 
Cliquer sur le lien pour télécharger la feuille d'engagement.

dimanche 19 mars 2017

"Le Temps Passe"


Bernard Choplain, de l'Association sarthoise d'Attelage (ASA) nous a adressé un message : "Le temps passe".
Euh..., enfin, la citation complète serait plutôt : "Le temps passe et le week-end attelage des 15 et 16 avril à Beaufay dans la Sarthe approche à grands pas".
Dans ce message, il s'adresse à tous les meneurs et grooms qui envisagent de participer aux différentes épreuves, en ces termes :
« Pour celles et ceux qui veulent participer aux concours de Beaufay (15 et 16 avril), n'oubliez pas de vous inscrire :
Pour le SHF, date limite d'inscription : 10 avril. Engagement : 1ère année 26 €, 2ème année 29 €, 3ème année 34 €

Pour le concours Club et le Derby, date limite d'inscription : 9 avril. L'engagement est de 16 € pour le concours Club et de 12 € pour le Derby.

Le concours d'Utilisation SFET a été supprimé.

La randonnée de la Journée Nationale de l'Attelage se fera sur les chemins de Beaufay et alentours.


Pour toutes ces inscriptions, me contacter au 06.26.37.48.26. »

Bernard en profite pour s'adresser aussi à tous ceux qu'un week-end de plein air animé et convivial pourrait séduire, en leur disant : "les 15 et 16 avril, venez tous à Beaufay pour vivre en direct ces deux journées d'attelage. Vous ne le regretterez pas".
Sympa, Bernard, non ?!





Photos : Beaufay 2016.

ASA :
http://asa72.com/

vendredi 17 mars 2017

La Sarthe Sereine

Comme l'année dernière, l'AG du Syndicat sarthois du cheval percheron s'est tenue à Challes, au bien nommé "Challes Heureux". C'était samedi dernier, le 11 mars en après-midi. La matinée avait été consacrée à une présentation d'étalons au haras de Brassé au Grand-Lucé.

Rendons grâce au Challes Heureux et à ses rideaux colorés inondant la salle de réunion d'une lumière orangée, douce et feutrée, propice à une réflexion sereine sur le devenir du cheval percheron sarthois et national.
"Bon, assez de blabla ! Alors ?", allez-vous me dire fort justement.


Studieuse et constructive, serait-on tenté de dire de cette Assemblée générale. Ce qui ne veut pas dire que les difficultés du moment, car il y en a aussi en Sarthe, n'ont pas fait l'objet d'une attention toute particulière.
Tiens, au hasard, les sous. Le nerf de la guerre, selon la formule consacrée. Force est de constater que les subventions, aides, soutiens, appelez ça comme vous voulez, fondent comme neige au soleil ces temps-ci. Alors on a fait le bilan de ce qui fait rentrer de l'argent, en se promettant de faire mieux si c'est possible. On peut citer, par exemple, les calendriers, dont la vente largement assurée par Martine Collet pourrait peut-être être encore plus profitable. À la condition que chacun contribue d'une manière un peu plus active à la vente.
Au titre des actions mises en place, qui pourraient gonfler la case "rentrées" avec un peu plus de participations, il y a la soirée dansante de fin d'année et la journée en autocar au Salon de l'agriculture.

Jean-Luc Bâcle, président du Syndicat.

L'AG a aussi été l'occasion de mettre en avant les réussites de l'année. En tout premier lieu, les très bons résultats du Concours national 2016 de la race avec trois champions sarthois, Email du Narais, D'Oseille d'Atout et Dauphine des Lilas. Et du challenge intersyndicats qui a vu les équipes masculine et féminine de la Sarthe remporter les deux premières places.

Thomas Cosme, vice-président du Syndicat.

Bien évidemment, on a aussi parlé concours. Thomas Cosme, très au fait de tout ce qui est en rapport avec le PEJET (Programme d'excellence du jeune équidé de travail) a exposé les dispositions à prendre pour mettre en route cette année "les 2-ans" après le démarrage des "TTS 1-an" l'an passé. La journée PEJET, à confirmer, est fixée au 17 juin à l'Arche de la Nature. Un PEJET qui ne fait pas trop sourire avec ses plus : plus de sous à engager, plus de juges à trouver, plus de terrain pour les épreuves. Et nous n'en sommes qu'à la seconde marche. Dur peut-être, quand les seules sources vives mobilisables sont essentiellement bénévoles.

Martine Collet, secrétaire du Syndicat.

Sarthois, et donc concerné par cette AG départementale, Lionel Blanchet est intervenu en fin de réunion, mais plutôt en tant que président de la SHPF. Il a abordé, lors de sa prise de parole, quelques-uns des grands thèmes percherons du moment : les élections aux postes de responsabilté de la SHPF et les exportations de viande chevaline vers le Japon. En guise de conclusion, Lionel Blanchet a insisté sur le besoin, dans les circonstances actuelles, d'une SHPF forte, soucieuse de garder ses prérogatives et de rester maîtresse de son destin. Des paroles qui semblent avoir été bien accueillies et qu'il conviendra de confronter à l'épreuve du temps.

mercredi 15 mars 2017

L'Orne En Fusion


C'est en nocturne que le Haras du Pin a accueilli, vendredi 10 mars, l'Assemblée générale du Syndicat ornais du cheval percheron. Dans un bref mot d'introduction, Jean Chevret, en charge de la communication au sein du Haras, a annoncé que depuis la veille le Haras du Pin avait à sa tête une nouvelle directrice en la personne de Séréna Poucet et que Christophe de Balorre occupait désormais la présidence du Conseil d'administration de l'Établissement Public Administratif (EPA).


C'est dans la salle dite "pédagogique", ancienne écurie superbement restaurée, que se sont retrouvés environ quarante adhérents et sympathisants du Syndicat ornais, en présence de Véronique Louwagie, député-maire de L'Aigle.


On retiendra de cette AG le projet de fusion du Syndicat ornais du cheval percheron et du Syndicat hippique augeron du cheval percheron composé des départements de l'Eure, du Calvados, de la Manche, et de la Seine-Maritime. Une ébauche de statuts de la nouvelle entité qui aurait pour nom Syndicat du Cheval percheron en Normandie, a été distribuée aux personnes présentes qui peuvent ainsi faire part de leurs remarques avant que cette fusion envisagée ne continue sa route.

Voici en intégralité le préambule expliquant les raisons qui sont à l'origine de cette fusion en un Syndicat unique réunissant les cinq départements normands.
"La raréfaction des fonds publics, le contexte changeant des limites territoriales des institutions, l'exigence croissante de résultat de l'action territoriale, entraînent inévitablement un travail de fond et une revisite des statuts des associations locales crées pour la défense et la sauvegarde de la race des chevaux percherons. L'année 2016 a été mise à profit pour nouer des contacts forts avec les associations percheronnes des cinq départements de Normandie et de proposer la création d'une seule association regroupant alors des actifs des associations dissoutes.
La volonté commune qui a motivé l'ensemble des dirigeants est de peser au sein des institutions et de donner une visibilité toujours plus grande aux chevaux percherons.
Le choix a également été fait de positionner le siège de cette nouvelle association regroupant les cinq départements normands et la Région au cœur du Haras national du Pin dans l'orne dont la renommée internationale sera un levier bénéfique pour la sauvegarde de la race".

Traduit en langage de tous les jours, cette fusion, réponse inévitable à une situation percheronne préoccupante, signifie que le cheval percheron normand n'est pas au mieux. La chute des effectifs, que l'on parle du nombre d'éleveurs ou du nombre de chevaux, atteint un seuil qui devient inquiétant. Si l'on veut que le cheval percheron continue à être perçu comme normand, il est urgent de réagir. Pour ce faire, mettre fin aux manœuvres de clocher et avoir comme seule préoccupation le devenir du cheval emblématique du Perche devrait être un préalable à toute action de sauvegarde et de promotion.

Anthony Savale, trésorier du Syndicat ornais.

La réunion de vendredi a aussi été l'occasion d'évoquer les actions de l'année 2017. En dehors du concours départemental fixé début septembre à la Maison du Parc naturel régional du Perche à Nocé, selon le vœu du Bureau du Syndicat, tous les autres "rendez-vous percherons" sont restés dans le flou.
Voulant connaître les personnes souhaitant participer aux Parcours d'excellence du Jeune équidé de Travail (PEJET) pour les 1-an et les 2-ans, le président Bernard Boblet n'a obtenu pour toute réponse qu'un silence assourdissant. Le temps de la réflexion amènera peut-être quelques réponses positives...

Véronique Louwagie et Bernard Boblet.

L'Assemblée générale du Syndicat hippique augeron du cheval percheron aura lieu le samedi 1er avril à Saint-Loup-Hors dans le Calvados, salle de la Mairie à 10 heures 30.

mardi 14 mars 2017

AG Encore

Chevaux percherons, par Liska Llorca. Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou, 2016.

Avant de traverser le mois de mars, il faut bien regarder à gauche et à droite, en effet c''est comme avec les trains, une AG peut en cacher une autre.
Après les AG du début mars, Orne et Sarthe, il y aura celles de la fin mars. Tout d'abord, l'AG extraordinaire de la SHPF le lundi 20 mars au Centre socio-culturel de Nogent-le-Rotrou, puis l'AG du Syndicat du cheval percheron d'Eure-et-Loir & du Loir-et-Cher, à la Bazoche-Gouet, Espace Valladon, route d'Authon-du-Perche, le 31 mars 2017.

Pour traverser avril, il faudra encore rester vigilant puisque l'AG ordinaire de la Maison mère du cheval percheron, la SHPF, aura lieu le 8 avril au Haras du Pin.

dimanche 12 mars 2017

Le Printemps Des Étalons

Emblème de Crenon à Pierre-Yves Berger, Sarthe.



Eldorado à Lionel Blanchet, Sarthe.



En 1910, Ardouin Dumazet, dans Voyage en France, voyait avec l'arrivée dans le Perche des Américains acheteurs de chevaux percherons, le signe annonciateur du retour imminent du printemps.
Dans la Sarthe en 2017, c'est la présentation des étalons percherons au haras de Brassé au Grand-Lucé qui indique de manière quasi certaine que le printemps est sur le point de recouvrir de fleurs une terre que l'hiver avait en partie dépouillé de sa couverture végétale.
En ce samedi 11 mars, le public composé d'éleveurs, d'utilisateurs et de passionnés de la race percheronne, a pu observer quelques-uns des étalons -cinq de la Sarthe et un de la Mayenne- disponibles à la monte pour la saison 2017.
Les preuves photographiques de ce que nous avançons...

Email du Narais à Lionel Blanchet, Sarthe.



Éritier d'Atout à Jean-Luc Bâcle, Sarthe.



Une présentation d'étalons faite cette année sous forme de concours modèles et allures avec comme membres du jury Thomas Cosme, Paul Cosme et Gérard Liberge.

Black Boy à l'ANEP, en station chez Pascal Vallée, Mayenne.



Ut de la Vande à Lionel Blanchet, Sarthe.



Contacts :
Bâcle Jean-Luc : 06.83.72.54.55.
Berger Pierre-Yves : 06.62.50.91.59.
Blanchet Lionel : 06.03.19.67.08.
Vallée Pascal : 06.07.91.43.53.

mardi 7 mars 2017

Un "Sabots" Débardeur


Ce 77ème numéro du magazine Sabots, disponible en kiosque, est largement consacré au débardage au cheval. Cette activité à la santé en dents de scie n'est pas au mieux de sa forme actuellement :

« Activité qualifiée de renaissante depuis une bonne quinzaine d’années, le débardage en traction animale n’a rien d’un long fleuve tranquille. À l’image du terrain qu’il arpente avec ses animaux de trait à longueur d’année -dans le meilleur des cas-, la vie du débardeur est faite de hauts et de bas. Cette profession grandeur nature, au contact permanent de la forêt et vécue en compagnie d’animaux de travail, représente pour de nombreux jeunes en quête d’une vie en dehors des sentiers battus ou de moins jeunes désireux de s’engager dans une nouvelle voie, une vie trop souvent idéalisée. La réalité du terrain est malheureusement rarement à la hauteur des espoirs et des rêves que bien peu parviennent à concrétiser. »

Les trois premières parties de ce dossier spécial réalisé par JLD montrent trois facettes de ce métier complexe.




Et la dernière partie dresse un bilan : il y a ceux qui continuent et il y a ceux qui tournent la page...


Dans ce même numéro, vous trouverez aussi une "Histoire de joug", une race peu connue "Le cheval du Vercors de Barraquand", une journée technique traction animale à Port-des-Barques en Charente-Maritime, etc.

Bonne lecture !