Eux étaient venus pour être vus.
De fait, on n'avait d'yeux que pour eux. Stoïques, sous l'œil du maître, ils ont ouvert de grands yeux face à un public qui leur faisait les yeux doux.
Eux étaient venus pour y voir clair.
Dans l'œil du cyclone depuis quelques semaines, ils se sont expliqués entre quat'z-yeux à l'abri des regards. Des discussions œil pour œil pour une solution qui ne saute pas aux yeux.
Ils sont venus par douzaines d'yeux braver le Salon Parisien.
RépondreSupprimerIls ont remporté des trophées et les méritent haut la main !
Ils repartent mi-crus, mi cuits, vers leurs traits quotidiens,
N'ayant même pas compté toutes ces poignées de mains.
Fini les pieds des stalles,
Fini le stand au coin,
Fini les longues soirées avec les boute-en-train,
Fini les concours et le monde citadin,
C'est le retour aux sources, vers les champs ce matin.
Sur place,
Il ne reste plus que quelques beaux crottins,
Reniflés à prix d'or par nos politiciens...
Pourvu qu'ils s'en rappellent dans leurs budgets prochains ;
Pourvu qu'ils s'en souviennent dans leurs beaux mocassins...