vendredi 25 février 2022

Un Sabots Neuf

 


C'est un Sabots aux saveurs percheronnes qui vous est proposé ces jours-ci en Maison de la Presse.
Vous retrouverez dans ce numéro 107, mars-avril, un sujet sur Victor Mesnil, jeune éleveur ornais, suivi d'un long reportage sur Doupette de Lucé et Christine Sallé qui tous les mardis matin collectent les cartons et emballages dans les rues du Vieux Mans, et, pour conclure ces reportages aux accents percherons, un sujet sur l'équipe Traits de Normandie qui poursuit sa préparation pour la Route du poisson 2022.
À cela s'ajoutent d'autres sujets, les trente ans de Prommata, la charrue à rouelles, une tradition du Morvan ...
Bonne lecture.

Victor et Dauphine des Lilas

Christine et Doupette dans le Vieux Mans

Jean-Marie en route pour Boulogne-sur-Mer


mardi 22 février 2022

AG Sarthoise

 


Mises à mal par deux années covidées, les AG sont de retour. Il y a quelques jours, le 19 février, le Syndicat Ornais du Cheval Percheron a ouvert le bal avec, à la clé, un changement de nom. Le Syndicat Ornais devient un Syndicat Normand qui regroupe les départements de l'Orne, de la Manche, du Calvados, de l'Eure et de la Seine-Maritime.

 Le 12 mars, ce sera au tour du Syndicat Sarthois du Cheval Percheron de se réunir en Assemblée Générale. La journée débutera à 9h30 avec une présentation d'étalons au Haras de Brassé, au Grand-Lucé. La journée se poursuivra avec, à 14h30, l'Assemblée Générale  qui se tiendra au restaurant de Challes.
Possibilité de déjeuner dans ce même restaurant. Menu 18,50 €.
Pour réservation contacter Martine Collet au 06.83.61.20.74.

Jean-Luc Bâcle, président du Syndicat Sarthois du Cheval Percheron


dimanche 20 février 2022

L'Attelage Sous Le Marteau

 

Salle des ventes, Alençon, Orne



Chaise de poste dite à cul de singe, vers 1780

En ce 19 février 2022, à la salle des ventes d'Alençon, le marteau était celui de maître Biget, assisté de maître Nowakowski et maître Antoine, pour une vente consacrée à l'attelage, avec en pièces de choix "une chaise de poste dite à cul de singe" et "une rare pompe à incendie hippomobile à deux roues", dans un lot de trente-cinq voitures hippomobiles.
Une vente de trois cent cinquante lots qui comprenait aussi "harnais, lanternes, fouets, documents et livres anciens et modernes sur l'attelage, costumes et chapeaux anciens, photographies etc...".
Poussons la porte de la salle des ventes pour une journée en immersion dans le milieu de l'attelage.

Maître Patrice Biget



Charrette rallye-car

Traineau allemand Magdebourg, fin 19ème

Public pendant la vente

Calais Express, C.C. Henderson

Dog car



Pompe à incendie hippomobile datée 1897

Tillbury, Antoine de la Boulaye

Coupé de ville à quatre roues vers 1860

Harnais à l'évêque

Le coach par temps d'orage, Thomas King

Maître Charlotte Antoine

Petit duc de dame (à gauche)




Skeleton à deux roues

Chaise de poste, vue arrière

Tandem car (à gauche)

Estampe, sortie des attelages

Coupé de ville

Orne-Enchères

mercredi 16 février 2022

Approbation en Perche-Gouët

 




Lundi 14 février, à La Bazoche-Gouët, en Eure-et-Loir, deux mâles percherons, Crack du Fayet et Joker de l'Odringhien, ont été examinés par un jury accoutumé à cette tâche délicate, dans le cadre d'une "approbation exceptionnelle" à la monte. Une sorte de séance de rattrapage pour quelques mâles qui n'avaient pu être approuvés, pour différentes raisons, lors de l'approbation "ordinaire" qui se tient chaque année pendant le Concours National de la race percheronne, en septembre.





Profitons de cette visite à La Bazoche-Gouët pour un petit rappel historique avec cet extrait d'un texte, écrit en 1917, par René Musset, et intitulé "l'élevage du cheval en France" dans lequel l'auteur évoque le cheval percheron des 18 et 19 èmes siècles.


Joker de l'Odringhien

Crack du Fayet





"La partie du Perche où l'on faisait naître le plus grand nombre de poulains était du reste la plus pauvre, le Petit Perche ou Perche-Gouet, c'est à dire la partie méridionale du Perche, sur le grand plateau d'argile à silex, entre Nogent-le-Rotrou et Châteaudun : Le pays, dit un mémoire de 1782, où est le général des juments est le Perche-Gouet. Il est composé, en plus grandes parties, de terrains arides, sablonneux, couverts de bois, de haies et de brières; il y a quelques pâtures, que nourrissent de petites rivières, mais ces pâtures sont en général peu riches et ne produisent que des herbes aigres, peu propres à nourrir des élèves. Aussi la majeure partie des poulains du Perche n'y sont-ils nourris que jusqu'à l'âge de six mois, temps pendant lequel ils sont allaités par leurs mères; ils sont alors vendus ... Le pays, quoique le terrain soit ingrat, produit néanmoins assez de grain pour qu'on emploie à la culture un nombre d'environ 4 500 juments, qui sont nourries avec les pailles et les grains, peu de foins et avec le secours de quelques pacages, soit naturels, soit factices et artificiels, ainsi qu'il se pratique en certains cantons."






Pour le résultat de cette approbation, consulter le site de la SHPF.
Rubrique ACTU