dimanche 29 juillet 2018

Sillons Gagnants Pour J-L Buravand



Le premier concours de labour "vigneron" au cheval s'est déroulé au Clos de l'Abbaye à Bourgueil en Indre-et-Loire le samedi 28 juillet. Organisé par le Syndicat des vins de Bourgueil et réunissant 9 laboureurs, venus pour certains de régions lointaines, cette épreuve en deux temps, un buttage et un décavaillonnage, a été remportée par Jean-Louis Buravand et son cheval Breiz 3. Aux places suivantes, on trouve Jean-François Lafon et Eric Seuve avec leurs chevaux percherons.







Le reportage complet sur ce concours vigneron paraîtra dans le prochain numéro de Sabots au début du mois de septembre.

Alors que le mois d'août, synonyme pour beaucoup de repos ou d'activités allégées, approche à grands pas, n'est-ce pas le moment de vous plonger dans ce numéro de Sabots (n°85) que vous n'avez pas encore eu le temps d'acheter ?



Ce numéro 85 de Sabots vous propose "une sylvothérapie" d'enfer avec un dossier débardage dans lequel vous irez à la rencontre de Benoit Chomel ...


... Marc Denis


... Vivien Ricard


Avec "en prime" la foire aux ânes de Lignières


... Le Congrès des chevaux territoriaux au Haras National de Hennebont


... Et pleins d'autres sujets à déguster devant une bonne boisson fraîche, les orteils en éventail.

jeudi 26 juillet 2018

Un Peu De Fraîcheur









Des mâles percherons, pour la plupart âgés de 2 ans, fraîchement toilettés, à voir à Saint-Aubin-de-Couteraie, élevage des Forges, dans l'Orne.
Concours à partir de 9h30, samedi 28 juillet 2018.

mercredi 25 juillet 2018

HPD Avec Les Percherons


Parmi les animaux tractionneurs vus aux HPD, percherons, belgians, mules et ânes. A Clare dans le Michigan, les percherons étaient très présents.
Des images ...


Percheron, peut-être, de l'artiste sculpteur Jeff Best de Clare. Une oeuvre entièrement réalisée avec du fil de fer barbelé "sauvé" de la rouille.





Krist King, spécialiste du claquement de fouet.





lundi 23 juillet 2018

Mania À Origny


Un concentré de maniabilité réalisé pendant le "Derby" mis sur pied, il y a une semaine, par le Syndicat ornais du cheval percheron.













dimanche 22 juillet 2018

Fougères En Mayenne







Les pèlerins qui empruntaient le chemin menant du Mans au Mont-Saint-Michel ne pouvaient la manquer. Bâtie en granit, en 1402, au sommet d'une colline affichant une altitude de 291 mètres, la Chapelle Saint-Michel dominait et domine toujours toute la région. Les pèlerins pouvaient s'y recueillir et trouver abri à l’ermitage proche.
C'est en ces lieux chargés d'histoire que Christine Sallé et sa jument percheronne Ursula ont passé trois journées avec pour seule compagnie quelques Chèvres des Fossés, "écopatureuses" de leur état, et avec le silence, de temps à autre troublé par le chant des oiseaux, en musique de fond.

Retraite consacrée à la méditation ? à la contemplation ? Que nenni ! 
C'est en "briseuse" de fougères, armée dans son entreprise d'un pesant rouleau tiré par Ursula, que Christine, actrice reconnue de la traction animale, s'est échinée sur les hauteurs du site de Montaigu sur la commune de Hambers en Mayenne.

Des fougères, finalement, on sait peu de choses. A la belle saison elles parent de vert les talus qui bordent nos petites routes de campagne. L’automne venu, elles rougissent avant de disparaître jusqu'au printemps suivant. Inoffensive en apparence, la fougère aigle (pteridium aquilinum) a mauvaise réputation. Son tort, coloniser les milieux ouverts et "étouffer" en conséquence toute tentative venue d'autres espèces végétales de se faire une place au soleil. Profitant du relatif isolement du site de Montaigu, les fougères s'en sont donné à cœur joie, monopolisant pour elles seules une terre pauvre rendue inhospitalière par de nombreux affleurements rocheux.

Alors comment faire battre en retraite les fougères envahissantes et faire renaître un milieu ouvert à forte densité végétale ? Tous les gestionnaires d'espaces naturels vous le diront : "Couper les fougères n'est pas la solution la plus efficace." Leur briser les reins ou plutôt la tige semble une meilleure méthode. A raison de deux ou trois séances annuelles, traitement renouvelé au moins pendant trois ans, les fougères envahissantes battent en retraite et font place à une végétation plus diversifiée à la condition quand même de les garder sous haute surveillance. 





Depuis quelques années, la lutte anti-fougères à Montaigu, pour le compte de la Communauté de Communes des Coëvrons, gestionnaire du site, est l'oeuvre de l'association Etudes et Chantiers, et plus particulièrement d'Etienne Poupinet et de son ardennais belge Nomade. Malheureusement, Nomade momentanément indisposé n'a pu cette fois mener sa tâche à bien, ce qui a conduit Ursula à le remplacer.
Après plusieurs incursions récentes dans la vigne passées à combattre les mauvaises herbes, Christine Sallé s'est frottée cette fois à la fougère aigle. Une dure à cuire qui a perdu une bataille. Mais la guerre sur les hauteurs de Montaigu n'est pas terminée.










Communauté de Communes des Coëvrons
www.coevrons-tourisme.com

Etudes et Chantiers
www.ec-ouest.org

Christine Sallé
06.28.28.81.94