La traction animale dans les choux...

… les poireaux, les carottes, les navets, les pommes de terre. C’est à la Ferme collective de la Bourdinière à Moutiers-au-Perche dans l’Orne. Les habitués de ce blog ont déjà suivi Hôtesse, comtoise aux sabots délicats, lorsqu’elle préparait le sol dans une serre. Nous la retrouvons avec Cédric et Romain pour des travaux de buttage.

La ferme de la Bourdinière propose des paniers de légumes à la semaine (AMAP) aux personnes intéressées, mais aussi des produits laitiers, tomes, crème, beurre ; du pain au levain naturel cuit au feu de bois.

• Les livraisons des paniers de légumes ont lieu le mardi soir.
• La vente directe à la ferme a lieu le vendredi de 16 à 19 heures et le samedi de 9 à 12 heures et de 15 à 18 heures.
• Il est aussi possible de trouver les produits de la ferme de la Bourdinière le samedi matin sur le marché de Nogent-le-Rotrou (28).

Téléphone : 02 33 83 50 46

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Débardage en Loire

Comme le chante Serge Lama : « Une île entre le ciel et l’eau »… L’île du Grand-Buisson. En plein milieu de la Loire, sur la commune de Saint-Rémy-la-Varenne (49), dorénavant propriété de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).

Isidore, entier percheron, Quercy -ex-Quelman de la Meule- hongre percheron, ainsi que Marquis et Nil, hongres brabançons, ont été sollicités pour « sortir » quelques dizaines de peupliers en fin de vie qui devraient laisser la place à des pâturages.

Jean-François Lafon, Gérard Tessier et leurs chevaux débardeurs ont donc passé 3 jours sur une île… Pas vraiment des vacances. Pas non plus le bagne. Juste une belle tranche de vie.

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Contraste

Histoire sans paroles…

Photos 1 & 2 : Ontario, Canada.

Photo 3 : Ohio, USA.

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Elevages percherons amish

Un rapide aperçu de quelques élevages de percherons en pays amish, dans l'Ontario au Canada (photo 1) et dans l'Ohio aux Etats-Unis (photos 2, 3 & 4).

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Buggy-Buggy

Les Amish appliquent-ils les recommandations de ce chanteur français qui à longueur d’antenne nous disait à peu près ceci : « Pas de buggy-buggy après les prières du soir » ?

Pour le soir, je ne sais pas, mais dans la journée c’est buggy-buggy en tout sens, et sur toutes les routes. Cohabitation parfaite avec les automobilistes toujours très respectueux des Amish et de leurs chevaux.

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Vu dans le Cantal

A Saint-Saturnin. Un superbe pommelé. Celui de Quimperlé. Montée par Sandrine Camurac.

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Le Cantal en panoramique

Bouquet final à Saint-Saturnin, avec les élevages de Roland Sourzat, Alfred Clavel, Jean-Paul Cornet (de gauche à droite) qui forment une bande de 33 chevaux percherons.

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Quand les percherons font du horse-ball

Deuxième éclairage sur la Fête percheronne de Saint-Saturnin dans le Cantal.

Au programme cette année, un match de horse-ball qui s’est disputé en deux manches. Ne me demandez pas le résultat, l’essentiel était de s’amuser.

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Pioneer, depuis 30 ans

À l’occasion des Horse Progress Days, Pioneer –la firme de Dalton dans l’Ohio- fêtait son 30ème anniversaire au service de la traction animale. C’est en 1978 que Wayne Wengerd a démarré la production de matériels agricoles destinés au travail avec les chevaux.

Aujourd’hui, 6 des fils de Wayne dirigent une entreprise de 30 salariés qui est devenue leader en terme de production. Une dizaine d’autres firmes, E-Z Trail, I & J, Pequea, Knob View Spreader, produisent du matériel agricole hippomobile mais avec une gamme moins variée.

Avec une production essentiellement tournée vers le continent nord-américain, Pioneer ne serait pas opposé à une ouverture vers le marché européen, comme le confirme Leon Wengerd : « Nous aimerions beaucoup rencontrer quelqu’un qui connaisse bien le marché français et européen. Nous savons que les besoins sont très spécifiques et que c’est surtout le petit matériel pour travailler avec 1 ou 2 chevaux qui est recherché ».

Catalogue sur demande : Pioneer, 16875 Jericho Road, Dalton, Ohio 44618, USA.

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Photo 1 : charrue Pioneer attelée à 3 percherons.

Photos 2 & 3 : l’entreprise Pioneer, à Dalton, Ohio.

Les percherons prennent de la hauteur

Cela se passe dans le Massif central, plus précisément dans le Cantal. Pour la 9ème année consécutive, l’association « Les percherons du Cantal » organisait dimanche 31 août à Saint-Saturnin sa grande fête estivale.

Plus d’une soixantaine de chevaux, des milliers de spectateurs, et des animations très diverses dont un match épique de horse-ball. Toutes ces « percheronnades » doivent beaucoup à quelques éleveurs particulièrement dynamiques et à leur famille, Jean-Paul Cornet, Roland Sourzat, Alfred Clavel, qui ont développé depuis 20 ans des élevages percherons de qualité, entraînant ainsi dans leur sillage de nouveaux adeptes de la race percheronne.

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Une campagne animée

Ce qui frappe le plus en parcourant les régions où vivent les communautés amish, c’est de voir une campagne… vivante… animée. Habitué depuis quelques années à parcourir la campagne de France à la recherche d’un des secrets les mieux gardés de notre monde agricole, je veux parler des chevaux de trait, je me lamente toujours de la tristesse de nos campagnes, désertes, dépourvues de tout être humain. La monotonie, seulement troublée de temps à autre par un pulvérisateur de laque pour les belles brosses végétales de blé et de maïs.

Alors, quel plaisir de parcourir le county de Holmes dans l’Ohio, dans un paysage vallonné qui rappelle les terres d’origine du percheron. Tiens, là, derrière la haie ! Deux traits belges au travail. Plus loin, là-bas, une belle attelée de percherons ! Chaque détour de la route fait naître des tableaux animés peuplés de chevaux et de chapeaux de paille. Aucune envie de dépasser le 70. Il y a tellement à voir. Sans compter avec les buggies noirs tirés par des Standardbreds souvent au trot mais jamais de trop sur la route.

JLD.

Photo 1 : percherons dans le maïs.

Photo 2 : traits belges à la fauche.

Photo 3 : percheron bien encadré par 2 mules.

Photo 4 : traits belges encadrés par 2 percherons.