mercredi 30 septembre 2015

Cassie, Rieuse, Cajoline Au Top



... et le lendemain on s'intéressa aux femelles.
On sentait déjà la fatigue. Beaucoup de ceux qui présentaient ces juments percheronnes venues par centaines sur le site des Grands-Champs au Haras du Pin avaient déjà officié la veille auprès des mâles. Les jambes étaient parfois lourdes.
Le programme de ce dimanche du concours national percheron, dense, avec les présentations modèles et allures, le challenge intersyndical, les épreuves qualificatives pour le Salon de l'agriculture et les tests de caractérisation était davantage susceptible d'intéresser un public de non initiés, à l'opposé du concours des mâles de la veille qui, lui, reste avant tout une affaire de spécialistes.

Une journée que l'on caractérisera de belle, d'ensoleillée, où l'on n'avait que faire d'un parapluie.

Dans le challenge intersyndical, monté et attelé, les Sarthois vainqueurs des deux éditions précédentes ont mordu la poussière, au propre comme au figuré. L'équipe Eure-et-Loir/Loir-et-Cher inscrit donc son nom au palmarès de l'édition 2015.

Tous groupés autour de Bertrand Thibaud au moment d'entrer sur le ring.

Une semaine après sa 3ème place dans l'épreuve de traction de la Route de la Suisse normande, Francis Valognes a remis ça avec, cette fois, un objectif différent, la sélection pour le Salon de l'agriculture 2016.

Le rouge et le noir avec Virgule du Villon.

En fin de journée, après délibérations de tous les membres des jurys, on a désigné les championnes de l'année. Celles dont le nom restera gravé à jamais dans les annales percheronnes. And the winners are...
Championne diligencière : Cassie du Crétil ; championne trait jeune : Cajoline d'Atout ; championne trait adulte : Rieuse des Forges. Et pour couronner le tout, championne suprême 2015 : Cassie du Crétil.
Du Crétil, d'Atout, des Forges, à la lecture de ces affixes, chacun, à la condition d'être initié à la race percheronne, aura reconnu les élevages de Chantale & Laurent Masson, Monique & Alain Patout, Martine & Michel Lepoivre.

Cajoline d'Atout, championne trait jeune.

Rieuse des Forges, championne trait adulte.

Cassie du Crétil, championne diligencière et championne suprême.

lundi 28 septembre 2015

Des Lauriers Pour Dolmen & Diplomate

Champion de Crenon ne le fut pas... à un crin près.


Le 113ème concours national de la race percheronne a vécu. Une vie éphémère concentrée sur une période de deux jours.

Une courte vie pour une première moitié dédiée aux percherons mâles dans la cour d'honneur du Haras du Pin en Normandie et pour la seconde partie dédiée aux percherons femelles et à diverses animations, sortes de jeux du cirque, dans les prairies des Grands-Champs un peu à l'écart du château mais toujours sur les terres du haras.

La majorité des percherons présents pendant ces deux jours de festivités avaient fait le déplacement avec une visée : décrocher quelques lauriers, des lauriers présentés en couronnes. Soyons honnêtes, beaucoup des percherons prenant part à la fête se savaient incapables de glaner ces couronnes, en nombre très limité puisque le samedi par exemple seules deux couronnes, celle de champion trait et celle de champion diligencier composaient les récompenses offertes.

Un  simple regard en arrière pour mieux aller de l'avant avec De Vinci de la Meule.

Les robes claires, à deux ans, suscitent parfois d'intenses réflexions.

À un doigt des lauriers, Doigt des Marais s'est contenté d'un tour d'honneur dans la cour Colbert.

Dior d'Arzembouy n'est pas au bord du gouffre,mais au sommet d'un édifice percheron indémodable.

Les annales percheronnes, tenues sans doute avec grand soin par les administrateurs de la race, retiendront qu'en 2015, les percherons mâles portés au firmament avaient pour noms Dolmen des Forges et Diplomate Calisto. En plus petites lettres dans ces annales, on verra que ces percherons de deux ans à l'époque où ils ont obtenu leur récompense appartenaient pour l'un à l'élevage des Forges -un affixe que tout le monde en 2015 sait associé à un patronyme connu dans la race, celui de Lepoivre-, et pour l'autre à Arnaud Gicquel -un nom moins connu au sein de la communauté percheronne mais synonyme sans doute de renouvellement générationnel.

De nos jours réduite à 48 heures, la vie d'un concours national percheron ne se limite pas à la distribution parcimonieuse de quelques couronnes parées de rubans tricolores. Mais de cela, nous aurons peut-être l'occasion de parler dans les jours à venir.

Diamant de Lucé s'offre un tour d'honneur dans l'un des joyaux architecturaux de Normandie.

Mélange de deux cultures percheronnes, Cérès de l'Arpenteau se fond dans des images du passé, tout en imaginant des conquêtes futures.

Dolmen des Forges, solide comme un roc, champion trait 2015.

Diplomate Calisto est parvenu à rallier une majorité sur son nom pour devenir champion diligencier 2015.

vendredi 25 septembre 2015

Gros Plan Sur Dirk Zöll




Dirk Zöll, le débardeur allemand, aurait pu choisir la langue de Goethe. Mais il a préféré celle de Molière : Débardage au lieu de Holzrücken tatoué sur l'avant-bras gauche. Et sur l'avant-bras droit, une scène de débardage en traîne directe.
Dirk Zöll qui, avec ses deux traits belges Irco et Wotan, a fini à la 7ème place de l'épreuve en paire du championnat d'Europe disputé fin août dans le nord de l'Allemagne dans le cadre de PferdeStark, méritait bien ce coup de projecteur.







jeudi 24 septembre 2015

Suisse Normande Encore

Une épreuve de débardage, c'est souvent une question d'équilibre.

C'est le 12 août 1944 que la division SS "das Reich" qui occupe la ville incendie le château. Le feu réduit en cendres le précieux mobilier, plus de 150 tableaux anciens et une bibliothèque composée de 15000 ouvrages.

Jean-Marie Cœuret a hésité à s'engager dans ce couloir étroit. Mais, apercevant un photographe agitant les bras en tous sens, il s'est dit que c'était bien là le bon chemin.

Jean-Boris Bois, les bras en l'air.

Jérôme Singer et Sylvain Chéron prêts pour le départ du routier.

Pour ces cobs normands lancés à vive allure, le routier touche à sa fin.

Dans l'épreuve de marathon, l'attelage de l'ACTIF reste dans l'ombre... chinoise.

Regards.

Bon, Jean-Boris, tu ne vas pas passer deux jours les bras en l'air ? D'un autre côté, il ne faut jamais baisser les bras...

Sérénité.

Kokette de Lucé à la porte du débardage.

mercredi 23 septembre 2015

Revoir La Normandie

Un élu local l'a assuré : quand il pleut sur Cherbourg, il fait beau à Thury-Harcourt. Mais les concurrents du concours de labour n'avaient guère envie de parler météo.

Avant sa destruction, le château, qui comptait 264 fenêtres, était composé d'une galerie qui donnait sur le cours de l'Orne et de 10 salons en enfilade qui menaient à la chapelle.

Pour Léo Ricard et son entier comtois Tarès, immobilité n'est pas inaction.

C'est parti pour Bernard Choplain et ses percheronnes.

Attention ! Bernard Bazélis avec ses traits du Nord est considéré comme le roi de la traction. La performance de Jean-Luc Bâcle, 2ème de l'épreuve derrière le maître, n'en est que plus belle.

Le Belge Jean-Paul Moureau, de boue en boue.

Ricard père, débardeur de profession, avec sa paire de cobs qu'il ne sort "que le dimanche ou pour draguer les filles".

Labour à l'unisson pour les percheronnes de Jean-Luc Bâcle.

Dans ce 1er relais du routier, un seul concurrent est parvenu à trouver le bon itinéraire. Tant pis pour les photographes qui avaient pris position dans ce sous-bois et qui ont attendu en vain.

Et une pénalité, une !