dimanche 31 août 2014

Pensée Dominicale


samedi 30 août 2014

On Nous A Envoyé

Nicolle Guillemet.


De toute évidence, Francis Valognes est revenu en pleine forme de son voyage aux Horse Progress Days dans l'Ohio, comme en témoignent ces photos de Nicole Guillemet prises le 15 août à La Ronde-Haye dans la Manche.









Bernard Defrain.


Bernard et Pensée la boulonnaise ont arraché des pommes de terre, "avec une souleveuse Brumar", nous dit notre ami de la Somme qui ajoute que "cette souleveuse vient du Limousin où elle était tirée pas des bœufs ou des vaches".



Jean-Marc Chapelet.


N'était-ce pas Isa et Pâquerette -que l'on voit sur cette récente toile de Jean-Marc Chapelet- qui tiraient jadis la souleveuse de Bernard Defrain ?!


jeudi 28 août 2014

Les Légumes De Julie & Marco



Ne pas dire "Marc" ! On ne sait pourquoi, mais tout le monde le connaît sous le nom de "Marco".
Marco Denis, c'est plus de dix ans de débardage professionnel. En Limousin, essentiellement. Toujours avec Jean-Yves Boudin, auprès de qui il a appris le menage des chevaux et l'art du débardage au cheval. En compagnie aussi, sur une durée plus courte, de Fred Fardoux et de Ludovic Tardiff.

Mais depuis deux ans, Marco avait disparu. Disparu des forêts. Ses anciens compagnons de débardage l'assuraient, Marco avait même quitté le Limousin.
Nous avons finalement retrouvé la trace de Marco, de retour en Limousin, plus précisément à Saint-Moreil dans la Creuse, à quelques kilomètres de la Haute-Vienne. En fait, Marco Denis et sa compagne Julie Jacques sont désormais maraîchers bio, en traction animale bien évidemment, en compagnie de Roxanne, jument bretonne pleine d'allant et toujours de bonne composition. Julie et Marco avaient quitté le Limousin pour une raison précise : se former en agriculture bio au CFPPA de Montmorot dans le Jura où ils ont suivi un BPREA "Agriculture biologique et diversification". Leur formation terminée et leur capacité agricole en poche, ils ont choisi de revenir en Limousin.

Pour leur première année de maraîchers bio, Julie et Marco disposent à la sortie du village d'une surface d'environ 4000 m2 en deux parcelles avec deux tunnels de quelques centaines de mètres carrés. Cette activité de maraîchage est complétée par la production d'une centaine de poules pondeuses.
S'agit-il d'une installation définitive ? "Nous sommes dans une phase transitoire", explique Julie. "Nous sommes en fait sur un espace-test mis à disposition par le GAEC Champs libres pour une période maximum de deux ans. Cela doit nous permettre de nous tester, de nous confronter à la réalité de notre activité et de vérifier la viabilité économique de notre projet. Logiquement, notre installation définitive sur un site, qui reste à trouver, devrait suivre cette période-test".





Regroupées au sein du Collectif Limousin du Test agricole, et plus récemment au sein de l'association Paysans Dès Demain, plusieurs structures (GAEC Champs libres, Le Battement d'ailes, Sarl Comptoir paysan, VASI Jeunes, et d'autres encore) offrent à ceux qui envisagent une installation en "agriculture respectueuse de l'homme et de l'environnement" un réseau de lieux-tests situés sur les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Corrèze.

En Limousin, les tests d'activité sont une réalité depuis les années 2000 et sont proposés par des structures d'accompagnement à la création d'activités rurales. Ces tests d'activité offrent aux paysans en devenir des moyens de production sur des lieux-tests, un statut juridique et administratif et un accompagnement individuel et collectif.


Alors, Marco a-t-il définitivement tourné la page du débardage au cheval ? Pas vraiment. Le devenir professionnel de Julie et Marco devrait prendre la forme d'une composition agricole et forestière réunissant maraîchage, débardage et poules pondeuses.
Marco connaît bien la configuration forestière du Limousin, avec sa multitude de propriétaires privés. À l'occasion d'une rencontre avec des membres du Réseau d'Alternative forestière, a germé dans l'esprit de l'ancien débardeur l'idée de créer une AMAP Bois de chauffage. "Les AMAP sont bien connues dans le milieu agricole alors pourquoi ne pas transposer ce fonctionnement en milieu forestier ?", explique Marco qui a déjà pris des contacts avec des propriétaires forestiers intéressés et avec d'éventuels consommateurs. Roxanne ajoutera peut-être, dans quelques mois, une nouvelle corde forestière à son arc.





Vous pouvez retrouver Julie et Marco sur leur blog

Vous pouvez aussi retrouver Julie et Marco le samedi matin sur le marché de Saint-Léonard-de-Noblat. Profitez-en pour visiter la collégiale Saint-Léonard, seul édifice inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO en Limousin.

Julie et Marco
06.30.04.38.96.

mercredi 27 août 2014

Derby En Brassé

Jean-Yves Rolland, Amandine Collet et leurs percheronnes s'en vont au bois.

Ex-station des Haras nationaux passée dans les mains privées de Marion Richard, le haras de Brassé au Grand-Lucé dans la Sarthe a accueilli début août un derby attelage co-organisé par l'Association sarthoise d'attelage et l'Amicale des Fjords. Ouvert à tous types de chevaux, du mini poney au trait, ce derby s'est déroulé en deux phases, une maniabilité disputée le samedi et un marathon programmé le dimanche.
Avec deux obstacles tracés dans les bois qui bordent les prairies, ce marathon avait indéniablement une petite saveur forestière pas désagréable du tout.


Franck et Julien Fouasnon et leurs juments percheronnes/cobs dans l'un des deux obstacles forestiers.



Benjamin Fefeu, Arnaud Tomazo, Vincent Bâcle, avaient délaissé leurs percherons. Mais on les a reconnus quand même !








mardi 26 août 2014

Que Sont-Ils Devenus ?


Vous vous souvenez bien évidemment de Nicole et Jean-Louis Lefrançois. Leur départ du Perche il y a deux ans avait ému tous ceux qui les connaissaient.
Après plus de trente années passées à l'Angenardière à Condeau entourés de leurs animaux et de leurs percherons, et après de nombreuses années de présence sur le marché de Nogent-le-Rotrou, Nicole et Jean-Louis faisaient pleinement partie de la vie du Perche et du milieu percheron.

C'est avec joie que nous avons revu Nicole et Jean-Louis Lefrançois installés désormais à Saint-Amand-le-Petit en Haute-Vienne, en limite de la Creuse. Que l'on se rassure, nos amis percherons sont restés fidèles à leur mode de vie proche de la nature et à leurs animaux. Nicole et Jean-Louis vivent maintenant dans un cadre naturel somptueux entouré de hêtres et de chênes majestueux.
Certes, cette nature livrée à elle-même depuis longtemps ne se laisse pas facilement domestiquer, mais cela ne semble pas déplaire à ceux qui restent "nos amis percherons".










lundi 25 août 2014

JEM > Des Traits Au Village



"Moi aussi, j'peux participer aux JEM ?", semble nous dire la percheronne Pola de Nesque, toute intimidée et venue en voisine de Saint-Pierre-sur-Dives.
"Mais bien sûr, toi aussi tu seras de la fête, petit trait des villes. Les organisateurs ont même construit un "Village" de toile à proximité du Parc des Expositions, presque entièrement pour vous, les gentils traits". Enfin... un peu beaucoup aussi pour vendre toute la panoplie de la parfaite femme et du parfait homme de cheval.


Écartons-nous. Une troupe à l'allure martiale s'avance. Oh, regardez ! En tête. Mais c'est Tonic de Charlotte, le percheron de la Garde républicaine. Tout fiérot, le Tonic, d'être aux JEM. Il se dit qu'on le reverra peut-être au Haras du Pin dans quelques jours.



Ah, voilà l'homme qu'il nous fallait pour nous fournir quelques renseignements. Olivier Linot, le président de la Commission nationale des Chevaux territoriaux en charge des chevaux de trait dans le Village, est en grande conversation. Approchons-nous discrètement pour écouter, sans en avoir l'air, la conversation.
Hum ! Intéressant. Olivier Linot s'entretient avec Talla Sylla, le maire de la ville de Thiès au Sénégal, qui se dit séduit par les chevaux de trait et par le matériel destiné au travail en milieu urbain. Il songerait sérieusement à mettre en place ce concept de cheval territorial pour la collecte hippomobile de déchets dans sa ville. Avant même le coup d'envoi des compétitions, voilà des JEM qui débutent bien pour les petits traits des villes.


Olivier, Olivier ! Ne vous sauvez pas. Une remarque, tout d'abord : sans vouloir être désobligeant, nous sommes au regret de vous dire que vous allez faire du sur place, ce qui n'est pas votre style. Vous avez oublié d'atteler des chevaux à votre char.
Alors, Olivier, ce Village du cheval de trait ?
"Nous disposons pendant toute la durée de l'événement de 18 chevaux de trait de races françaises. Il nous viennent de villes qui utilisent quotidiennement le cheval territorial et qui ont exprimé le désir de participer à ce Village en fournissant chevaux, meneurs et matériels. Vous rencontrerez donc des attelages des villes de Vire, Vasle, Poitiers, Paris, Pont-Sainte-Marie, Saint-Pierre-sur-Dives, Trouville-sur-Mer et le Mont Saint-Michel. Notre activité s'organise selon deux axes. Pendant les heures d'ouverture au public, nous procédons à des collectes de déchets et nous arrosons les fleurs dans les différentes allées du Village. Mais nous disposons aussi, près de l'Espace CNCT d'une Urban Zone, un environnement urbain reconstitué où nous faisons en permanence des démonstrations avec différents matériels".


Alors, suivons Pola, équipée d'une benne Hippo Écolo, à travers les allées du Village.


Voilà des comtois avec un avant-train 4-roues et un porte-conteneurs, un petit ensemble Bernard Michon Hippomobile.


Un autre avant-train 4-roues et porte-conteneurs Bernard Michon Hippomobile, tracté cette fois par une paire de traits poitevins.


Une nouvelle rencontre percheronne avec une benne multi-usages Patrick Rébulard.


Voilà l'Espace Cob normand, qui tombe au bon moment pour prendre un peu de repos. Il faut dire que ce Village ne manque pas d'étendue.


Quittons les fauteuils de l'Espace Cob pour reprendre la visite. Tiens, des cobs justement, occupés à l'arrosage avec un avant-train 4-roues et une cuve 1000 litres, un nouvel ensemble Bernard Michon Hippomobile.


Marquons un arrêt au bord de cette carrière qui nous offre des animations en continu.


Voilà à nouveau la benne fleurie Hippo Écolo. Profitons-en pour faire plus ample connaissance avec les meneurs.


Encore un arrêt. Mais cette fois aux abords de l'Urban Zone dont nous parlait Olivier Linot. Une démonstration de maniabilité avec des percherons attelés à un avant-train 4-roues Bernard Michon Hippomobile est en cours.


Les chevaux de trait du Village des JEM sont équipés, pour la plupart, de colliers de la Sellerie percheronne.

Village du cheval de trait

Caen, Calvados
Parc des Expositions
Jusqu'au 7 septembre
De 11 heures à 22 heures
Entrée gratuite pour les perosnnes munies d'un billet "compétition"
5 € pour les personnes sans billet