mercredi 20 août 2014

Hippotese Technique


Attentif, le petit groupe d'une trentaine de personnes écoute Deny Fady dérouler le programme de la journée. Le site des Hauts-de-Marlioz en Haute-Savoie, avec ses montagnes enneigées dans le lointain, offre un cadre de rêve à cette Journée technique, 7ème du nom, consacrée au maraîchage en traction animale.
C'est la ferme des Hauts-de-Marlioz, un collectif de six exploitants qui consacrent trois hectares au maraîchage sur planches permanentes de 110 cm dont 3000 m2 sous serres, qui a accueilli ce rassemblement. Parmi les "stagiaires", beaucoup de jeunes, des hommes mais aussi des femmes, des maraîchers déjà installés, certains en traction animale, certains en conversion, d'autres en cours d'installation ou encore d'autres en passe de s'engager dans cette activité en fort développement.

Matériel Prommata.

Épandeur Millcreek de fabrication américaine.

Porte-outil maraîcher conçu et fabriqué par François Henry.

Les participants à cette Journée technique écoutent les explications de Stéphanie Hopkins.

Traction animale ? Journée technique ?
Nul ne sera surpris de retrouver Hippotese en organisateur de cette journée même si pour l'occasion, l'association qui œuvre depuis une trentaine d'années au développement et à la promotion de la traction animale moderne était associée à la Confédération paysanne de Savoie.
Dans le milieu du cheval de travail et de la traction animale, rien de ce qui concerne les aspects techniques -au sens large- ne saurait se faire sans l'expertise et l'aide de l'association Hippotese. C'est désormais Deny Fady, successeur de Jean-Louis Cannelle à la présidence, qui est aux mancherons de l'association.

Rencontre de l'ancien et du moderne.

Porte-outil maraîcher François Henry.

Canadien ancien.

Les membres d'Hippotese au Bucher.

Difficile de résumer en quelques lignes le champ d'action d'Hippotese et de ses très actifs membres. Bien évidemment, l'association Hippotese est avant tout connue pour son implication et son expertise dans tout ce qui concerne l'habillage des chevaux et les matériels utilisés en traction animale. Animés par une recherche constante de techniques et de moyens innovants, tout en préservant les acquis d'un passé vieux de plus d'un siècle, les membres d'Hippotese contribuent touche par touche à dessiner la traction animale de demain.

Mais il n'y a pas que cela. Hippotese, c'est aussi l'organisation de stages, de journées techniques, de chantiers-écoles, l'appui technique sur des manifestations liées à la traction animale et aux chevaux de travail (salons, animations villages énergie, concours de débardage...). Une action à large spectre qui ne se limite pas aux frontières hexagonales. Il n'est pas rare d'apercevoir des membres d'Hippotese dans différents pays européens à l'occasion de rassemblements ayant trait aux chevaux de travail, comme par exemple la Pferde Stark en Allemagne, ou encore dans le cadre de rencontres internationales, comme les meetings de la FECTU.

Assemblée générale de la FECTU, Luxembourg 2013.

Visite de l'atelier Paul Schmit, Luxembourg 2013.

Atelier Paul Schmit, Luxembourg 2013.

Appui technique. Mondial percheron, Haras du Pin 2011.

Démonstration. Salon de la traction animale, Montmorillon, Vienne 2013.

Appui technique, organisation. Championnat d'Europe de débardage, Saint-Bonnet-de-Joux, Saône-et-Loire 2013.

Championnat d'Europe de débardage 2013.

Hippotese, c'est encore un magazine, Hippobulle, en version papier ou électronique, distribué à tous les membres de l'association. C'est aussi un site de référence en ce qui concerne la traction animale et c'est encore un blog dynamique, informatif, avec une multitude de billets techniques, avec des informations pratiques et avec d'occasionnels coups de gueule.
Hippotese, la traction animale qui avance vers l'avenir.

Franche-Comté Terre de Trait 2010.

Hippotese :
(L'accès au blog est possible à partir du site et vice-versa).


1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

Hippotese a des ancêtres...
Dans le même état d'esprit d'expertise, j'ai trouvé ce texte datant de 1850, sur les instruments aratoires :
"Il est difficile d'apprécier mathématiquement la résistance d'une charrue, puisque cette résistance est toujours relative à la cohésion du sol. Cependant, suivant un principe certain, plus l'angle est ouvert depuis la pointe du soc à l'extrémité opposée du versoir, plus la résistance est considérable ; mais aussi on peut compenser en partie cette résistance en donnant plus de longueur au versoir, et en diminuant proportionnellement l'ouverture de l'angle... Nous engageons nos lecteurs à remarquer que cette considération de la résistance doit préoccuper tous ceux qui se livrent à la fabrication des charrues."
"Problèmes d'agriculture - Instruments aratoires et constructions rurales - EJA NEVEU DEROTRIE".