dimanche 31 août 2014

Pensée Dominicale


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Comité de lecture
Permets-moi en ce jour de pensée dominicale quelques propos liminaires.
Affligé d'une coupable propension à la procrastination, c'est avec bien du retard que j'ai pris connaissance de l'homélie faisant écho au point de vue fort respectable du beau Brummell. J'en suis encore tout interdit. Quoi!,alors que le ligne éditoriale, l'éthique et la rigueur intellectuelle de tes colonnes sont menacées par des récipiendaires qui pourraient s'avérer n'être qu' histrions infatués, j'y trouve, à une heure de grande lecture où les enfants ne sont pas encore couchés et un dimanche de surcroît , l'étalage de pratiques sadomasochistes.
Ce n'est pas tant la description des innocents fantasmes d'un blogueur esseulé adepte d'accessoires en latex extensibles ni la torride image de son ombilic dévoilé qui m'interpelle, que de le voir ainsi jeté en pâture à la vindicte populaire. Ô délation!
Et que dire de ces attaques ad hominem si ce n'est que j'offre au blogueur vilipendé la protection de mon bras séculier.
En ces temps troublés où le bruit le dispute à la fureur, soit plus vigilant que jamais.
Et qu'on rouvre les maisons de tolérance, bordel!

Venons en à la pensée du jour.
Ne cédons pas à la facilité. Pas de glissements sémantiques, pas de thérianthropie .
J'ai bien entendu crier " poule" depuis les tribunes, mais je n'ai rien à rabattre, rien à abattre juste à débattre avec des mots.
" Valls choisit ses mots dans le dictionnaire du MEDEF" ( entendu au 7/9 du 28.8 de France Inter) et moi, mutatis mutandis , je ne vais pas chercher les miens dans le Vermot. Je fais mon miel de ceux des ROBERT, de LAROUSSE ( laisse, Charles, c'est pour moi, c'est cadeau, ça me fait plaisir.) à la recherche d'une verve coruscante , tentant de dérider tous les atrabilaires , les fâcheux, les philistins.
Ne caquetons pas plus avant, ce sera le mot de la fin.
Bernard Demarle

Brigitte Guillaume a dit…

Cot-Cot-Codêêêt !
Allons donc chercher le ver mot...
Je vous imagine déjà, en train de glousser sur les termes avec délectation et vous abreuver béatement d'un bon bouillon de culture bien gras, dans l'espoir que les "sot-l'y-laisse". Je vous vois tremper votre porte-plume dans le fiel et transformer les cocottes en papier, via un texte égrainé de quelques coquilles.
Quel est cet idiot, il y a si longtemps, qui a osé comparer ma carcasse à celle d'une demi-mondaine, coupée de sa moitié irréprochable par l'opération d'un vil esprit.
Vous mirez mon œuf, vous le brouillez, vous le gobez comme vous gobez toutes les rumeurs de basse-cour... Cela vous arrange bien, quand vous vous couchez tôt de vous disculper par des comparaisons narquoises à mon égard. Cela vous fait plaisir, à chaque poule au pot dévorée, d'acclamer avec ferveur ce bon roi Henri IV et sa pensée dominicale assassine. Cela vous accommode aussi de soulever cette soupape mijoteuse à la dernière minute et d'attendre avec délice et voyeurisme, qu'elle ait ses vapeurs.
Vous transformez tout !
"On ne parle pas la bouche pleine" devient en langage gallinacé évolué "poule qui picore, ne caquette pas"... Et votre fameuse "bouche en cul de poule", vous êtes allés soulever mon croupion combien de fois, au risque de vous souiller les doigts, pour vérifier si mon cloaque ressemble vraiment à vos commissures mielleuses ?
Le pire, c'est que vous vous obstinez bec et ongles à appeler vos enfants "mon poussin" et "ma cocotte", sans savoir que plus tard, ils vous voleront dans les plumes lorsqu'ils entendront toujours ces surnoms rococos. Vous insistez encore, en leur narrant des comptines hautement philosophiques où vous me persécutez sans vergogne en me faisant grimper sur un mur afin que je lève la queue devant tout le monde... et vous avez le culot d'appeler ça manger son pain dur !
Mes cages ont inspiré vos grand-ensembles et je ne suis même pas citée. Je vous nourris à la douzaine dans une obscure cacophonie. Et enfin, j'ai l'immense honneur de participer au sauvetage de l'humanité, en pondant des œufs qui serviront pour vos vaccins... et jamais une médaille, pas même un merci... Rien !
Heureusement ! Heureusement, il existe des endroits où je peux vivre en toute quiétude... des endroits de rêve ! Ah, si seulement au milieu de cette nature verdoyante où le blé durcit mon gésier au fil du temps, je n'étais pas obligée de passer désespérément du coq à l'âne...

Anonyme a dit…

Bonjour Sylviane et Jean-Léo,
Comme vous le faîtes si bien pour les commentaires de Simonetta, pouvez-vous traduire dans un français compréhensif de tous sans l'aide du petit Robert Larousse, le texte de Mr Bernard Demarle.
Bernard Choplain.