mardi 5 janvier 2016

Des Pépins En Perspective






Cela n'a pas dû vous échapper, il est de bon ton, sur les concours modèles et allures, de faire peur aux chevaux avec un parapluie. Cette étrange pratique qui, au premier abord pourrait passer pour un jeu de mauvais goût, nous est vendue sous l'appellation de "test de soudaineté". Je pense que vous n'êtes pas suffisamment naïfs pour avaler pareille billevesée.

Cette avalanche de pépins est bien évidemment en lien avec le dérèglement climatique qui nous pend au nez. Les hautes sphères de l'IFCE et de l'INRA ont sans doute eu accès à des informations d'un autre grand corps national, je veux parler de Météo France. Sans alarmer la population, bien éprouvée ces temps-ci, les responsables du monde du cheval préparent donc dès maintenant les chevaux aux conditions climatiques de demain.

Les conclusions sont faciles à tirer, les pépins vont devenir nos meilleurs alliés dans un univers chaque jour pluvieux. Prenant leur rôle très au sérieux, les responsables de la filière cheval ont donc lancé un vaste programme d'habituation des chevaux à notre environnement de demain. Voilà la vérité. Mais vous n'êtes pas obligés de me croire.
Il y a encore une petite question qui me taraude. Est-ce que, pour ne pas effrayer les chevaux, nous serons obligés de nous promener uniquement avec des pépins de couleur noire ? Le noir, ça me met un peu le bourdon. Des pépins en couleurs m'aideraient à voir la vie en rose.









2 commentaires:

Pierre-Yves Berger a dit…

J'ai eu des pépins avec ma voiture en panne, et des pépins dans mes clémentines à Noël : c'est désagréable.
J'ai vu les pépins de la SFET, on donne 20 € pour s'inscrire, le pépin s'ouvre, et on a 40 € qui tombent : c'est agréable.
Bonne année à tous !

Brigitte Guillaume a dit…

Et que dire des nouveaux préposés aux pépins, fruit d'une formation spéciale et intense... Une formation tellement enviée, qu'au tout début, sur le site prévu à cet effet, les inscriptions étaient bien proposées mais les places étaient déjà toutes prises d'assaut avant la parution... Quoi ? Des passe-droits ?

Les participants apprennent vaillamment à ouvrir et fermer le parapluie en question sans se pincer les doigts...
Ils apprennent aussi à faire plier une baleine sans efforts surhumains...
Ils apprennent encore à se poster devant un cheval sans reculer d'un iota les arpions...
Tout un programme !

En fait, ce que personne ne sait, sauf apparemment Jean-Léo, c'est que tous ces juges ont dû signer une clause de confidentialité avec Météo-France. Ce qu'ils inscrivent sur les fiches qu'ils remplissent, ne sont nullement des informations sur le comportement de vos chevaux, mais des données hautement confidentielles... Et dans quelques temps, grâce à ces mêmes données, nos chevaux Percherons vaudront de l'or... Mais Chut ! Ne le répétez surtout pas...

Quant à la couleur sombres des parapluies, pour l'instant, c'est un leurre !
Vous verrez bientôt toutes les grandes marques s'arracher les placards publicitaires
sur ces pébrocs d'un nouveau genre, et cela pour le plus grand bonheur des photographes...

Georges Brassens savait-il tout ça lorsqu'il chantait, sous une pluie d'applaudissements, "Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'paradis" ?... Sans doute !