mardi 28 janvier 2025

Un Voyage Difficile

 
Leo, étalon percheron importé par E. Schreiber

Nous poursuivons la lecture de la presse avec un article du Pacific Rural Press du 17 juin 1871, un journal agricole de San Francisco qui nous parle "percheron" avec une illustration de l'étalon Leo.

"Leo est un splendide étalon percheron importé par Edward Schreiber, un important fermier des environs d'Allentown en Pennsylvanie. 
Il y a environ deux ans, impressionné par la valeur de cette race de chevaux pour le fermier américain et aussi conscient  des difficultés à se procurer les meilleures lignées ici [en Amérique] à partir des achats faits par d'autres, Edward Schreiber s'est rendu en France pour sélectionner lui-même ses chevaux.
Après avoir beaucoup voyagé et vu beaucoup de ces chevaux, il a sélectionné cinq étalons et une jument pour les importer.
Après un long et difficile voyage, un des étalons a été si sérieusement blessé qu'il n'a pas survécu et qu'il a dû être jeté par dessus bord. Les cinq autres sont arrivés à bon port et sont maintenant sur sa ferme près d'Allentown."

Dans son livre "A history of the percheron horse" (1917), Alvin H. Sanders précise qu'en cette année 1869 trois habitants de Pennsylvanie, E.W. Shippen, Edward Schreiber et John S.Parker ont importé respectivement trois étalons, cinq étalons et une jument, et deux étalons.

dimanche 26 janvier 2025

Le Percheron Franco-Russe

 L'on en apprend parfois de belles en lisant la presse locale.
Tiens, par exemple dans Le Nogentais où l'on nous parle de percheron franco-russe.



Nous comptons dans nos relations de la région de Mondoubleau quelques éleveurs-utilisateurs très au fait des choses percheronnes  qui pourront certainement nous éclairer sur ce percheron franco-russe.

mercredi 22 janvier 2025

Avis De Recherche

 



Il est où l'soleil, il est où ?



dimanche 19 janvier 2025

Sur Les Toits Du Monde

 






Enseigne de l'atelier de Thierry Soret

L'occasion était trop belle : une girouette "débardage". Une nouvelle visite chez Thierry Soret, girouettier de renom, installé de longue date au Mage dans le Perche, s'imposait.

« Le percheron au labour est de loin le modèle que l’on m’a le plus demandé ». Mais les scènes créées par Thierry Soret sont innombrables. « Les demandes des clients sont très diverses, mais en général associées à un lieu, à une activité ou à un moment particulier de la vie », explique l’artisan installé au Mage, une petite commune située en plein cœur du Perche. Aujourd’hui, la notoriété de l’artisan girouettier du Mage est nationale et même internationale puisque les banvoles, girouettes en patois percherons, sorties de son atelier donnent le vent au Canada, en Argentine, en Suisse, au Portugal, en Belgique, au Japon… Les girouettes de Thierry Soret sont fabriquées à l’ancienne, c’est-à-dire à la main. « La découpe, le sciage de la scène, se fait dans une seule et même tôle. C’est de loin l’opération la plus longue ». Pour la fabrication, l’artisan utilise cuivre, laiton et plomb, matériaux les plus nobles de l’art de la couverture qui ont la particularité de se patiner avec le temps. 



Lors de nos passages précédents à l'atelier de Thierry Soret, nous avons eu le plaisir d'assister à la naissance de plusieurs girouettes "percheronnes" ou en lien avec la traction animale. Réalisées en fonction de demandes très diverses les girouettes du Mage traitent d'une multitude de sujets : animaux, les arts, contes et légendes,  emblèmes et enseignes, la géographie, l'histoire,  les loisirs,  les métiers, les religions,  les sciences, les sports, les transports, les végétaux ... Mais chaque girouette est toujours un modèle unique.














Girouette ancienne réalisée par le grand-père de Thierry Soret

En France, il n’existe que quelques artisans girouettiers, moins de dix, à vivre de leur art. La première girouette connue avait orné la Tour des Vents à Athènes il y a plus de 2000 ans. Au Moyen Âge, des silhouettes découpées étaient érigées au sommet des clochers et des tours de château. C’est à Léonard de Vinci à la fin du 15ème siècle que l’on doit la girouette mobile qui indique l’orientation du vent. Cette fonction météorologique se double souvent d’une valeur d’enseigne. Un cheval cabré ou un attelage de chevaux indiquait un relais ; un bœuf, la maison d’un éleveur ; un moulin, le meunier.




Pendant longtemps réservée à la noblesse, la girouette a profité de la Révolution et de l’abolition des privilèges pour orner les toits de monsieur Tout-le-Monde. Son usage a considérablement décliné jusqu’au point de presque disparaître, à partir de la Première Guerre mondiale alors que l’on situe son apogée entre 1850 et 1880.



Thierry Soret 

 20, Grande-Rue

61290 Le Mage

girouettes-du-mage@orange.fr

http://girouettesdumage.over-blog.com  

jeudi 16 janvier 2025

La Semaine Du Blanc

 


En ce mois de janvier, dans les environs de Chassé, dans le nord-Sarthe, comme dans beaucoup de régions françaises, on a respecté la traditionnelle "semaine du blanc", avec une nature de blanc vêtue.
Il semble aussi que sur cette zone qualifiée parfois de "petite Sibérie", on respecte, plus ou moins, la tradition du "dry january" puisque les pluies, abondantes les mois précédents, ont mis la pédale douce.
















Photos percherons : élevages Ménard et Teinturier