C'est à bord d'une voiture tirée par deux chevaux percherons et encadrée par deux autres percherons, montés, tous chevaux du Centre de valorisation, que Serena Poucet, directrice du Haras du Pin, et Lionel Blanchet, président de la SHPF, ont fait leur entrée dans la cour d'honneur du Haras. La présentation montée et attelée des chevaux du Centre de valorisation du cheval percheron qui allait suivre venait conclure une matinée "indoor" consacrée aux Assemblées générales extraordinaire et ordinaire de la Société hippique percheronne de France.
Retour avec un tableau brossé en quelques coups de pinceaux, sur un rituel obligé, incontournable, de la vie d'une association.
Le cadre, d'abord.
Environ 80 personnes réunies dans une salle, côté "École" du Haras du Pin. En maître de cérémonie, le président de la SHPF, Lionel Blanchet.
Les détails, ensuite, résumés succinctement.
Comme une lettre à la Poste. Et peut-être même mieux qu'une lettre à la Poste. Quelques minutes ont suffi pour cette Assemblée générale extraordinaire synonyme de nouveaux statuts pour l'Association nationale de la race percheronne.
Les points principaux de ces nouveaux textes encadrant la gestion des affaires percheronnes, réexpliqués en Assemblée générale ordinaire : Un Conseil d'administration élu pour 5 ans, composé de 25 sièges maximum, à raison d'1 siège pour 20 adhérents. Le tout obéissant au nouveau découpage des Régions françaises. Un gâteau à partager ainsi : Pays-de-la-Loire, 8 sièges ; Normandie, 4 ; Centre-Val-de-Loir, 3 ; Bourgogne-Franche-Comté, 1 ; Rhône-Alpes-Auvergne, 4 ; Limousin-Poitou-Charente-Aquitaine, 3 ; Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, 1 ; autres Régions et étranger, 1.
Une nouvelle donne impliquant de nouvelles élections dans un délai bref. Le processus étant lancé dès le lendemain de cette AG... appel à candidatures, dépôt des candidatures, vote, dépouillement public et composition du nouveau Conseil d'administration repeint aux couleurs 2017 le 24 mai à 18 heures à Nogent-le-Rotrou. Tiens, une ligne à ne pas négliger : "Les frais relatifs à la présence aux réunions de Bureau ne peuvent être remboursés".
Une AG, c'est l'occasion de faire revivre les temps forts de l'année écoulée. Salons de toutes sortes, compétitions et concours en tous genres.
Une AG, ce sont aussi des chiffres. Ceux de l'année passée, qui peuvent conduire à délivrer un certificat de bonne forme ou au contraire indiquer une santé fragile. À titre d'exemples... 1278 juments saillies en 2016 ; à la date du 14 janvier 2017, 765 percherons nés en 2016, immatriculés (- 5% par rapport à 2015) ; 444 inscriptions au stud-book (528 en 2015) ; des naissances en baisse de 5% par rapport à 2015.
Ni à l'agonie ni vraiment en bonne santé.
Une AG, c'est long, très long parfois. Mais pas question de s'absenter quelques instants, on pourrait rater le fait du jour, du genre : "Les percherons français vendus dans les pays européens pourront avoir leur descendance reconnue par le stud-book du percheron français".
Il y a eu aussi le volet Valorisation. Centre de valorisation... du cheval percheron, bien sûr. Ses objectifs, son fonctionnement. Une explication en salle, avant une découverte dans la cour Colbert, suivie d'une visite des écuries.
"Notre objectif, faire vivre les deux pôles, l'élevage et l'utilisation", avait dit le président en ouverture.
Sur le même sujet, voir le site de la SHPF, rubrique Actualités :
www.percheron-france.org
Une AG, c'est l'occasion de faire revivre les temps forts de l'année écoulée. Salons de toutes sortes, compétitions et concours en tous genres.
Une AG, ce sont aussi des chiffres. Ceux de l'année passée, qui peuvent conduire à délivrer un certificat de bonne forme ou au contraire indiquer une santé fragile. À titre d'exemples... 1278 juments saillies en 2016 ; à la date du 14 janvier 2017, 765 percherons nés en 2016, immatriculés (- 5% par rapport à 2015) ; 444 inscriptions au stud-book (528 en 2015) ; des naissances en baisse de 5% par rapport à 2015.
Ni à l'agonie ni vraiment en bonne santé.
Une AG, c'est long, très long parfois. Mais pas question de s'absenter quelques instants, on pourrait rater le fait du jour, du genre : "Les percherons français vendus dans les pays européens pourront avoir leur descendance reconnue par le stud-book du percheron français".
Il y a eu aussi le volet Valorisation. Centre de valorisation... du cheval percheron, bien sûr. Ses objectifs, son fonctionnement. Une explication en salle, avant une découverte dans la cour Colbert, suivie d'une visite des écuries.
"Notre objectif, faire vivre les deux pôles, l'élevage et l'utilisation", avait dit le président en ouverture.
Sur le même sujet, voir le site de la SHPF, rubrique Actualités :
www.percheron-france.org
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