lundi 9 juin 2008

Maraîchage et traction animale

D'un pas régulier, Lou -trait breton- fait des allers-retours dans la parcelle de pommes de terre. Jean-Louis Deloux, en charge de la traction animale, solidement accroché à sa machine, garde les yeux rivés sur le sol. "La pluie nous a retardés, le sol était trop humide, même pour travailler avec un cheval", confie-t-il en faisant demi-tour.

Nous sommes aux Jardins de contrat, à Montreuil-en-Touraine, l'un des maillons du Réseau Cocagne, un ensemble d'exploitations maraîchères biologiques actives dans le domaine de l'insertion par l'activité économique. Parmi leurs actions, les Jardins de contrat proposent à leurs adhérents un panier de légumes hebdomadaire. Les légumes sont cultivés sur 7 ha, en plein champ et sous serre.

Les responsables voudraient augmenter la part de la traction animale dans les modes de travail. Pour l'instant, ce sont surtout les "finitions" qui sont accomplies avec l'aide du cheval. Comme partout où la traction animale est utilisée, le problème du matériel est crucial. Ancien, moderne ? Une vaste question...

JLD.

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