"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir."
Jean-Martin Charcot
dimanche 8 juin 2014
Pensée Dominicale
6 commentaires:
Anonyme
a dit…
Bonjour à tous Est-ce que notre Jean-Léo est en vadrouille car la pensée dominicale de ce jour est signée de cette chère Brigitte ? En conclusion je dois avoir les yeux en face des trous Marche Binet
Monsieur Marcel, Une petite rectification s'impose... Je n'y suis pour rien dans le choix de cette pensée dominicale. Seule la photo de ce hibou moyen-duc est de moi. Permettez-moi donc de mettre en doute votre conclusion !
Selon toute vraisemblance, pour avoir les yeux en face des trous, il faut savoir regarder plus loin que le bout de son nez ! Pour ça une chose est primordiale, il ne faut pas tout accepter les yeux fermés... Evitez donc toutes ces poudres aux yeux qu'on vous balance par-ci, par-là et si par malheur elles vous atteignent, vous devrez vous rincer l'oeil à chaudes larmes. Parfois, pour des raisons qui nous dépassent, la vision peut rester désespérément trouble. Sachez alors qu'il reste encore une dernière chance de retrouver une bonne hauteur de vues... en se rappelant ces mots de Saint-Exupéry dans "Le petit Prince" : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible avec les yeux"...
Avant toutes choses, merci de bien vouloir excuser l'heure tardive à laquelle je te remets ô Grand Blog le laborieux fruit des réflexions engendrées par ta pensée dominicale. Mais il y a une explication; je n'ai émergé du trou de l'aven, de l'igue en un mot du gouffre de perplexité dans lequel m'a plongé l'intervention quelque peu abusive, énigmatique et surtout malhonnête ( un hibou n'est pas une chouette ) d'un certain Jean Léo, qu'en milieu d'après midi, Mafam ( copyright Charles Carrey 1927) ayant sorti la tête du trou du souffleur pour me mettre face à mon incurie:" m'enfin le hibou à 90° comme l'angle droit" faisant ainsi référence à la pensée dominicale d'il y a huit jours.
Le temps perdu ne se rattrape pas, je vais donc recourir à un style elliptique, resserré, concis, et si certains raccourcis vous laissent perplexe, mettez ça sur le compte d'un début de ramollissement de mon cortex orbito frontal et de l'absence d'un trou normand qui m'aurait bien aidé à digérer. Détenteur d'un CAP de graveur sur bijoux et diplômé de la célèbre école Boulle, ce qui m'autorise donc par la grâce de l'Académie Royale à porter l'épée et à tenir les cordons du poêle, j'ignorais naturellement tout de ce brave Pierre Alechinsky ( il est vrai qu'il est Belge ) jusqu'à ce dimanche 8 juin 2014. Une fois de plus force m'est de constater que tout se tient et que le hasard n'existe pas. Il fonda en 1948 le mouvement COBRA. Or comment s'appelle le cobra que les fakirs charmeurs de serpents hypnotisent grâce à une flûte à trous: le serpent à lunettes. Tout se tient, il n'y a pas de hasard. La chouette est un rapace: je vais directement à la case Madoff ( Bernard!! ) et fais de gros trous dans la caisse. Puis je vole jusqu'à Chypre- Pygmalion- Rosenthal & Jacobson- en gros il faut être aimé pour être performant.
Alors Zorro remet le masque, les yeux bien en face des trous, et saute dans la barque qui prend l'eau pour écoper. Tout se tient, il n'y a pas de hasard mais........ tout cela m'effraie. Bernard Demarle .
Quel dimanche plein d'esprit ! Je ne peux pas rivaliser avec ces talentueuses personnes, je me contenterai donc de rendre hommage à ce bel oiseau photographié par Brigitte Guillaume avec ce texte écrit sous la.... plume de Colette : « Il approchait, lent, avec un son lourd, bien martelé, répercuté par les planchers anciens. Il entra, au bout d'un temps qui nous parut interminable, dans le chemin éclairé. Il était presque blanc, gigantesque : le plus grand nocturne que j'aie vu, un grand-duc plus haut qu'un chien de chasse. Il marchait emphatiquement, en soulevant ses pieds noyés de plume, ses pieds durs d'oiseau qui rendaient le son d'un pas humain. Le haut de ses ailes lui dessinait des épaules d'homme, et deux petites cornes de plumes, qu'il couchait ou relevait, tremblaient comme des graminées au souffle d'air de la lucarne. Il s'arrêta, se rengorgea tête en arrière, et toute la plume de son visage magnifique enfla autour d'un bec fin et de deux lacs d'or où se baigna la lune. Il fit volte-face, montra son dos tavelé de blanc et de jaune très clair. Il devait être âgé, solitaire et puissant. Il avait des manières de maître, une majesté d'enchanteur… » Colette, La Maison de Claudine.
6 commentaires:
Bonjour à tous
Est-ce que notre Jean-Léo est en vadrouille car la pensée dominicale de ce jour est signée de cette chère Brigitte ?
En conclusion je dois avoir les yeux en face des trous
Marche Binet
Après l'angle droit de dimanche dernier, voilà que le hibou à 90° lui aussi !
Monsieur Marcel,
Une petite rectification s'impose...
Je n'y suis pour rien dans le choix de cette pensée dominicale.
Seule la photo de ce hibou moyen-duc est de moi.
Permettez-moi donc de mettre en doute votre conclusion !
Selon toute vraisemblance, pour avoir les yeux en face des trous, il faut savoir regarder plus loin que le bout de son nez !
Pour ça une chose est primordiale, il ne faut pas tout accepter les yeux fermés...
Evitez donc toutes ces poudres aux yeux qu'on vous balance par-ci, par-là et si par malheur elles vous atteignent, vous devrez vous rincer l'oeil à chaudes larmes.
Parfois, pour des raisons qui nous dépassent, la vision peut rester désespérément trouble. Sachez alors qu'il reste encore une dernière chance de retrouver une bonne hauteur de vues... en se rappelant ces mots de Saint-Exupéry dans "Le petit Prince" :
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible avec les yeux"...
Avant toutes choses, merci de bien vouloir excuser l'heure tardive à laquelle je te remets ô Grand Blog le laborieux fruit des réflexions engendrées par ta pensée dominicale.
Mais il y a une explication; je n'ai émergé du trou de l'aven, de l'igue en un mot du gouffre de perplexité dans lequel m'a plongé l'intervention quelque peu abusive, énigmatique et surtout malhonnête ( un hibou n'est pas une chouette ) d'un certain Jean Léo, qu'en milieu d'après midi, Mafam ( copyright Charles Carrey 1927) ayant sorti la tête du trou du souffleur pour me mettre face à mon incurie:" m'enfin le hibou à 90° comme l'angle droit" faisant ainsi référence à la pensée dominicale d'il y a huit jours.
Le temps perdu ne se rattrape pas, je vais donc recourir à un style elliptique, resserré, concis, et si certains raccourcis vous laissent perplexe, mettez ça sur le compte d'un début de ramollissement de mon cortex orbito frontal et de l'absence d'un trou normand qui m'aurait bien aidé à digérer.
Détenteur d'un CAP de graveur sur bijoux et diplômé de la célèbre école Boulle, ce qui m'autorise donc par la grâce de l'Académie Royale à porter l'épée et à tenir les cordons du poêle, j'ignorais naturellement tout de ce brave Pierre Alechinsky ( il est vrai qu'il est Belge ) jusqu'à ce dimanche 8 juin 2014.
Une fois de plus force m'est de constater que tout se tient et que le hasard n'existe pas.
Il fonda en 1948 le mouvement COBRA. Or comment s'appelle le cobra que les fakirs charmeurs de serpents hypnotisent grâce à une flûte à trous: le serpent à lunettes. Tout se tient, il n'y a pas de hasard.
La chouette est un rapace: je vais directement à la case Madoff ( Bernard!! ) et fais de gros trous dans la caisse. Puis je vole jusqu'à Chypre- Pygmalion- Rosenthal & Jacobson- en gros il faut être aimé pour être performant.
Alors Zorro remet le masque, les yeux bien en face des trous, et saute dans la barque qui prend l'eau pour écoper.
Tout se tient, il n'y a pas de hasard mais........
tout cela m'effraie.
Bernard Demarle
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Quel dimanche plein d'esprit !
Je ne peux pas rivaliser avec ces talentueuses personnes, je me contenterai donc de rendre hommage à ce bel oiseau photographié par Brigitte Guillaume avec ce texte écrit sous la.... plume de Colette :
« Il approchait, lent, avec un son lourd, bien martelé, répercuté par les planchers anciens. Il entra, au bout d'un temps qui nous parut interminable, dans le chemin éclairé. Il était presque blanc, gigantesque : le plus grand nocturne que j'aie vu, un grand-duc plus haut qu'un chien de chasse. Il marchait emphatiquement, en soulevant ses pieds noyés de plume, ses pieds durs d'oiseau qui rendaient le son d'un pas humain. Le haut de ses ailes lui dessinait des épaules d'homme, et deux petites cornes de plumes, qu'il couchait ou relevait, tremblaient comme des graminées au souffle d'air de la lucarne. Il s'arrêta, se rengorgea tête en arrière, et toute la plume de son visage magnifique enfla autour d'un bec fin et de deux lacs d'or où se baigna la lune. Il fit volte-face, montra son dos tavelé de blanc et de jaune très clair. Il devait être âgé, solitaire et puissant. Il avait des manières de maître, une majesté d'enchanteur… »
Colette, La Maison de Claudine.
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