Le Monde Illustré. 25 juillet 1891. Coll. B. Guillaume
Loin de nous l'idée de vouloir briser une grève mais l'on ne peut s'empêcher de faire quelques propositions pour venir en aide aux nombreux passagers de la SNCF, en errance, dans les gares de la région parisienne et de province.
Pour cela, pourquoi ne pas s'inspirer du Monde Illustré du 25 juillet 1891, avec en couverture un attelage "percheron" et en légende : "La grève des ouvriers des chemins de fer. Un camion à la sortie des Messageries de la Gare de Lyon".
Quelle bonne idée ! Ne pourrait-on pas demander à nos percherons d'assurer, comme autrefois, des services de transport de passagers et de marchandises dans les grandes villes. On pourrait ressortir les vieilles voitures se languissant dans des musées, chez des collectionneurs et dans quelques Haras nationaux.
Dans les rues de Paris. Coll. P. Biget
Si la grève venait à durer, on pourrait remettre en place quelques lignes à l'image de celles opérées jusqu'en 1913 par la Compagnie Générale des Omnibus. On pourrait aussi ajouter quelques "taxis privés"...
Paris qui roule. Georges Bastard, 1889. Gallica, BNF
Mme Véron, femme cocher. Coll. P. Biget
Un bel exemple de" taxi privé". Coll. B Guillaume
Dans le cas où la situation des transports ne revenait pas à la normale avant longtemps, on pourrait remettre en place un service de type "diligence" entre le Perche et Paris.
Service de Poste. Coll. E. Petitclerc
Des idées séduisantes mais je me demande si le stock percheron actuel suffirait à de telles dispositions. Cela ferait de toute évidence du travail et des emplois à créer en urgence dans le cadre du "Centre de valorisation du cheval percheron".
1 commentaire:
Nous attendons le client...
Question : comment joindre une image dans le commentaire ?
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