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| Florent Daloz, dans le cours de L'Allondon, dans l'Ain |
À l'approche de la tempête Ciaran, on évoque, dans tous les organes de presse, les tempêtes de décembre 1999 qui ont fait de très importants dégâts dans toute la France.
Cette tempête a eu des conséquences très importantes en matière de traction animale puisque, dans les années qui ont suivi, de nombreux débardeurs au cheval sont intervenus sur des chantiers "rivière" pour remettre en état le lit des cours d'eau encombrés de branches et d'arbres.
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| Jean-Yves Boudin, l'un des précurseurs du travail en rivière |
Il convient de citer plus particulièrement deux débardeurs, Florent Daloz et Jean-Yves Boudin (décédé en 2015) qui ont eu un rôle déterminant dans l'utilisation de la traction animale pour la restauration des cours d'eau.
Après la restauration des cours d'eau maltraités par la tempête, la traction animale a continué à être utilisée pour l'entretien des rivières, mais il semble que depuis quelques années cette tendance soit à la baisse. Même si l'on fait moins appel à eux pour le travail en rivière, les chevaux "restaurateurs de nature" interviennent très régulièrement pour l'entretien des zones humide, là où l'utilisation d'engins lourds s'avère trop dommageable pour l'environnement.
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| Vincent Seité sur la Penzé, dans le Finistère |
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