Vous vous souvenez d'Iréné, le percheron statufié à l'entrée de l'hippodrome de Obihiro au Japon ? Ce premier percheron à avoir rejoint l'Empire du Soleil levant était né en 1908 dans l'Orne.
En épluchant le stud-book percheron, on constate qu'il y a eu 7 percherons nés cette année-là à rejoindre le Japon. Outre le mâle Iréné, percheron noir, 6 juments ont été exportées vers ce pays d'Extrême-Orient.
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Juments de l'élevage Louis Aveline, destinées à l'exportation.
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Fiche d'inscription au stud-book de la jument Ineptie, née en 1908.
Toutes ces juments avaient un point commun : elles étaient noires. Voici la liste de ces Orientales : Isolée à monsieur Darel du Mesnil-Hubert dans l'Orne, Ineptie à monsieur Rottier d'Igé dans l'Orne, Industrie à monsieur Chaumier de La Couture dans l'Orne, Ixode à monsieur Bouvier de Saint-Cyr-la-Rosière dans l'Orne, Istrie à monsieur Carel de la Fresnaye-sur-Chédouet dans la Sarthe, et Ispahan à monsieur Fouasnon de Commerveil dans la Sarthe. Pour tous les chevaux nés en 1908, les exportations se sont faites vers 5 pays : USA, Canada, Argentine, Japon et Espagne. A chaque fois, la proportion de chevaux noirs était très importante.
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Etudiant, étalon percheron à Louis Aveline.
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Fier A Bras, étalon percheron à Edmond Perriot.
Un siècle plus tard, il est intéressant de voir quels étaient les pays intéressés par le percheron dans ces années-là.
Qu'en est-il en 2010 ? Malheureusement, il est impossible de savoir exactement quels sont les chevaux exportés et vers quels pays. Aucun registre des chevaux percherons exportés n'existe. L'Allemagne et la Roumanie sont actuellement des pays importateurs mais on ne connaît pas avec précision l'importance de ces marchés. La preuve que des moyens de communication même très développés n'entraînent pas automatiquement une bonne circulation de l'information.
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