La question était sur toutes les lèvres. Opéra d'Avesnes, que l'on avait toujours connue vêtue d'une superbe robe pommelée en Sarthe, mettrait-elle la même robe pour cette sortie qu'est le Départemental percheron de l'Orne ?
Son nouveau propriétaire, en éleveur avisé, s'est bien gardé de lui changer sa garde-robe.
Alors que certains ont des problèmes avec les torchons et les serviettes, qu'ils ne mélangent jamais, d'autres ont du mal à faire la différence entre mouchoir et cravate.
S'échauffer en toute discrétion, c'est bien. Mais à condition de ne pas le faire devant une bâche transparente.
Avant d'entrer dans le ring, toutes les juments étaient enfermées dans des cages de contention en bois et en fer forgé.
Le percheron, cheval de traction ?
Constat étonnant : deux tiers des juges utilisent le programme pour lire et écrire. Et le dernier tiers s'en sert comme d'une casquette.
Une journée qui a donné le tournis à beaucoup et qui en a épuisé plus d'un.
Les plus fatigués n'étaient pas forcément les plus âgés.
Dans le dernier tour, à quelques mètres de la ligne d'arrivée, Rieuse des Forges était en tête, devant Qélarmoni Duvalmartin et Opéra d'Avesnes. Ce qui sera le podium de ce 22ème Concours départemental du percheron de l'Orne.
La journée à peine terminée, Adelaïde a téléphoné à tous ses amis pour leur donner rendez-vous les 28 et 29 septembre au haras du Pin pour le National percheron.
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