Nous vous convions aujourd'hui à une nouvelle série percheronne que nous appellerons "Le Bisou".
Sans se revendiquer scientifique, cette étude photographique du bisou semble indiquer, à des proportions que nous vous laissons le soin d'évaluer, que le bisou au percheron serait une affaire très majoritairement féminine.
Voilà un constat qui, dans le contexte tourmenté de la confusion des genres dont on nous rebat les oreilles actuellement, mérite quelques réflexions. Rappelons que le mouvement de contestation lancé récemment et réclamant avec force tapage le droit au bisou percheron pour tous est encore minoritaire dans le pays.
D'où vient cette habitude qu'ont les femmes, de leur plus jeune âge à l'âge adulte, de bisouiller la première tête de percheron qui passe ? Si l'on considère qu'il s'agit là d'un comportement né de l'acquis, l'école est-elle responsable ? N'est-ce pas là, sans doute à l'école maternelle, que l'on apprend aux petites filles à faire des bisous aux chevaux percherons, alors que les petits garçons seraient davantage incités à faire des bisous aux voitures, aux tracteurs et aux motos ? La féminisation galopante que connaît la traction animale ne trouve-t-elle pas ses origines dans ces enseignements de l'école publique ? Des éclaircissements de la part du ministère de l'Éducation nationale sur ce que nous n'hésiterons pas à appeler "l'affaire du bisou percheron" seraient souhaitables.
La pratique hautement féminine du bisou percheron peut prêter à sourire mais ne faudrait-il pas s'interroger sur les conséquences de ces effusions sur l'animal lui-même ? Programmé d'une manière innée à naître mâle ou femelle en proportions sensiblement égales, le cheval percheron ne court-il pas un risque de confusion du genre avec ces bisous féminins ? Soyons clairs. Le fait d'être constamment bisouillé par des femmes ne va-t-il pas affaiblir la virilité des vaillants percherons mâles ? On a déjà remarqué que les percherons mâles d'utilisation, que l'on voit de plus en plus en débardage forestier, en viticulture, en travaux urbains, en attelage, avaient perdu les comportements les plus expressifs de leur virilité. N'est-ce pas là la conséquence des bisouilleries des femmes ? On ne voit pas bien quelles pourraient être les autres causes d'une telle évolution.
Alors que dans tous les élevages percherons on se prépare à vivre la période capitale de la procréation humainement assistée (PHA), ne conviendrait-il pas de s'interroger sur cet acquis qui, pour l'aspect négatif, infériorise les femmes depuis des millénaires et qui, d'une manière plus positive, les rend plus sensibles que les hommes à la beauté du cheval percheron ?
4 commentaires:
Magnifiques photos !
Superbe commentaire !
Toutefois, après les directives gouvernementales de ce jour, il se peut aussi que cela développe en plus, chez nos chevaux Percherons, une faculté supplémentaire à réussir haut la main...les marches arrières !
Si vous voulez mon avis en ce qui concerne les bisous, poutous et autres effusions du genre, les hommes embrassent autant les chevaux Percherons que les femmes...mais Chut !
Pour rester dans l'actualité sans en avoir l'air...Un film s'intitulant "la confusion des genres" est sorti en 2000...et qui retrouve-t-on au beau milieu de ce film en tant qu'actrice ?...Julie Gayet bien sûr !
Allez, Bisou !!!
L'avant-dernière est la plus belle de toutes!
Virginia
Ah c'est pour ça ???
J'arrête immédiatement d'embrasser Qésako,
j'ai pu contaster à plusieurs reprises en regardant des vidéos que Qésako avait des allures plûtot, comment dire euh...efféminées ???
Oui euh...quand il trotte il jette les pieds ???
Surtout quand il y a de la rosée...
Cela m'intrigue vraiment !!!
Je comprends ton "intrigation" Valérie !
Il n'en demeure pas moins que si tu arrêtes de faire des bisous à Qésako du jour au lendemain, sous prétexte qu'il jette les pieds sans vergogne, tu risques de lui provoquer un choc émotionnel éminemment plus grave et irréversible...Rosée ou pas !
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