Parangon de vertus environnementales, sans pour autant être à titre personnel labellisé COP-21, renouant avec un passé lointain où le moteur n'avait pas encore fait son apparition explosive, Marcel avait choisi la marche pour venir présenter son poulain à la foire de la Bazoche-Gouet en Eure-et-Loir.
S'il est bien connu que c'est au pied du mur que l'on voit le maçon, il est moins courant d'y retrouver le maréchal-ferrant. Mais en ce jour de fête si particulier, il ne faut s'étonner de rien, surtout de la part d'un Sarthois (d'adoption).
Ce n'est pas en ces lieux qu'il faut espérer trouver un poulain à l'œil. Mais un bon poulain à l'œil vif, c'est tout à fait possible.
Un jour, sans que l'on y prête attention, une génération remplace l'autre, signe tangible du temps qui passe.
Pour le jugement premier, moment de haute importance, Thomas et Maxime ont endossé les habits de maîtres de cérémonie.
Se faire souffler dans les bronches, même par un spécialiste, n'a rien d'agréable.
Un équin coquin qui ne recule devant rien pour se faire remarquer et assurer le spectacle.
Laboureur vigneron un jour, cocher de tourisme le lendemain, ou la vie palpitante du meneur de chevaux percherons.
Grand moment de zenitude avant de passer à l'action.
En fin de matinée, les hongres prennent la relève.
Une véritable réunion de famille percheronne.
La séparation, chargée d'émotion, n'est peut-être qu'un au revoir. La route parfois parsemée d'embûches qui mène au jugement dernier au Haras du Pin dans deux ans est encore longue.
1 commentaire:
Marcel voulait-il nous prouver qu'il est en parfait état de marche ?
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