En cette période de crise sanitaire, Brigitte Guillaume qui n'est jamais avare de bons conseils, nous fait part de son secret pour échapper au belliqueux coronavirus. Un secret tout simple qui a pour nom "le sérum équin de seconde saignée du Docteur Roussel". Un sérum à s'administrer à raison d'une à trois ampoules par jour, par voie buccale ou rectale.
Mais qu'est-ce donc que le sérum équin de seconde saignée ?
L'étonnante découverte du Dr Gaston Roussel (1877-1947) est racontée le 4 décembre 2016 dans le Journal en ligne Contrepoints, sous le titre "Gaston Roussel : le vétérinaire devenu industriel".
Fils d'un vétérinaire de province, G. Roussel marche dans les pas de son père et entame sa carrière au service des animaux à Paris. Ses premiers travaux portent sur le lapin. "Il démontre que le sérum d'un lapin, rendu anémique lors de la saignée, contient à la période de la régénération du sang des propriétés [....] permettant de régénérer le sang et de stopper les hémorragies."
Nommé en 1910 médecin des chevaux de la ville de Paris, le Dr Roussel soigne les chevaux de la Compagnie des Omnibus de Paris. "Dès lors il abandonne les lapins pour commencer à saigner les chevaux."
Pratiquée sur le cheval, la saignée engendre les mêmes effets que sur le lapin. En 1911, Gaston Roussel crée, à Romainville, un laboratoire pour exploiter le sérum de cheval provenant de la seconde saignée, donc régénéré. L'hémostyl, sérum anti-anémique du Dr Roussel est né.
"À la veille de la première Guerre mondiale, les écuries de Romainville comptent près d'une centaine de chevaux." À la fin du conflit, ce chiffre atteindra mille cinq cent pour pouvoir répondre à la demande de ce sérum. "1926 voit la réalisation d'une vingtaine d'écuries qui vont abriter mille trois cents chevaux." Une sorte de grand haras avec manège et enclos pour le pâturage.
Le Dr Roussel sera ensuite à l'origine de la naissance de plusieurs laboratoires de produits pharmaceutiques.
Merci à Brigitte Guillaume de nous faire partager ses étonnantes découvertes.
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