lundi 16 novembre 2009

Le Ban-Ei Disséqué

Avant chaque course, les 10 chevaux sont présentés au public par les grooms. Auparavant, les chevaux ont été identifiés visuellement. Il n'existe pas de système de puçage au Japon. Pas de contrôle anti-dopage avant la course ou pendant les entraînements.
Les jockeys passent quelques minutes dans une sorte de salle d'attente, puis ils rejoignent les chevaux qu'ils doivent driver.
Et hop !...
Les parieurs de tous âges observent les partants. En 2008, il y a eu en moyenne 1999 spectateurs par réunion, pour un total de 148 jours de course.
Les chevaux, plus ou moins en file indienne, gagnent le départ en passant devant les tribunes... vides. Tous les parieurs sont aux machines automatiques dans la galerie intérieure qui est... chauffée.
Les jockeys saluent le juge. Nous sommes en Asie.
Les chevaux sont sous les ordres du starter.
Les chevaux sont lancés. Départ à bloc jusqu'à la première butte, 35 mètres plus loin.
Cette première bosse haute de 1 mètre est franchie dans la foulée. Certains chevaux éprouvent cependant quelques difficultés. Les traîneaux pèsent de 500 à 700 kilos selon les courses.
Il y a 78 mètres entre la première et la deuxième butte, haute de 1,50 mètre. Les chevaux marquent deux ou trois arrêts de quelques secondes entre ces deux obstacles pour reprendre leur souffle. Ils marquent un arrêt un peu plus long au pied de cette deuxième bosse, puis ils partent à l'assaut. Certains franchissent l'obstacle avec facilité, d'autres calent dans le sable. Les jockeys font largement usage de leurs guides pour fouetter la croupe des chevaux. Après le passage de la première bosse, le reste du parcours se fait pratiquement au pas.
Encore 64 mètres avant l'arrivée. La piste large de 21 mètres pour 10 couloirs est entièrement ensablée. Une couche de 30 cm qu'il faut remettre en état après chaque course.
Le poteau d'arrivée, en forme de fer à cheval, est en vue. A une vitesse moyenne de 4 km/heure, les 200 mètres ont été parcourus en environ 4 minutes.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

ça donne pas envie...

Sylviane a dit…

Je suis bien d'accord...

Lydie a dit…

Oui, les conditions ne m'inspirent pas plus que celles des chevaux de course classique....
Ca me chagrine vraiment de penser que pour ne pas voir disparaitre nos magnifiques chevaux de trait, on est censé soutenir ce genre d'activités, tout comme il faut accepter d'en envoyer un certain nombre à la boucherie....

Sylviane a dit…

Je suis toujours d'accord !

Anonyme a dit…

Les courses (au Japon) et la boucherie sont un mal nécessaire.Depuis la disparition de la traction animale de nos campagne dans les années 70, sans l'élevage orienté vers la boucherie jusque dans les années 90, toutes les races de chevaux de trait auraient disparues.Cela a permis de sauvegarder des souches et des bonnes origines.On ne peut pas élever des animaux sans leur trouver une issue( viande , travail, utilistion etc... ...etc....)Pensez vous qu'un cheval de club, animal grégaire, apprécie d'etre enferme plusieurs heures par jour???? Pour les gros mammifères domestiques, un nombre inférieur à 2000 femelles compromet dangereusement la race.
Pourquoi ne pas relancer les courses de traineaux en France, avec des paris au PMU et de créer une commission de surveillance des conditions d'elevage et d'entrainement.Une tentative a eu lieu (mondial 98)mais sans succes??Les organisateurs n'etaient ils pas plus intéressés pour récupérer les aides de l'époque que d'oeuvrer pour les chevaux de trait??Une piste a existée sur l'hippodrome de Craon en Mayenne.je ne sais pas si elle a été conservé?
a méditer

DL

Sylviane a dit…

Relancer les courses de traineaux en France avec des paris au PMU ?
J'espère que c'est une idée qui fera Pschitttt....
D'ailleurs, ça a déjà fait pschittt, vu que ça n'a plu à personne.

Anonyme a dit…

le probleme , c'est qu'un petit comité organisé touché les primes distribuées à l'époque Il était tres difficile de savoir où et quand se deroulées les courses!!!