-
Le câble est remonté dans la pente à l'aide du cheval.
-
Le travail des chevaux consiste à attrouper les bois le long de la ligne de câble.
C'était sans compter avec la détermination des deux débardeurs d'Ile-de-France, quasi alsaciens d'adoption, peu enclins à baisser les bras et à jeter leur cordeau aux orties face à un retard d'éclaircie, fût-il engendré par une topographie extrême.
Leur botte secrète, Gilles Marty et Frédéric Destailleur l'avait apportée avec eux. Un treuil de 6,5 tonnes de traction arrimé à un tracteur de 75 CV. Débardeurs au cheval désormais câblés, les deux compères ajoutent de toute évidence une corde à leur arc. Nul ne dira que la ficelle est un peu grosse car il s'agit bien d'une innovation tout-à-fait à même de séduire les donneurs d'ordre forestiers qui peuvent ainsi limiter le nombre des intervenants sur un même chantier puisque les débardeurs sont ainsi en mesure d'accomplir toutes les tâches, de l'abattage des arbres jusqu'à l'attroupement des grumes sur l'aire de stockage.
Une fois encore, le débardage au cheval n'entend pas être en concurrence avec les moyens mécanisés mais se vit plutôt comme une solution technique complémentaire des ces moyens mécanisés.
-
Le câble à commande radio permet de descendre les bois en toute sécurité jusqu'au chemin d'évacuation.
-
Les bois sont repris au tracteur et acheminés jusqu'à l'aire de stockage où ils seront évacués à l'aide d'un porteur.
-
Combien de professions offrent ainsi à leur personnel la possibilité d'un bon déjeuner au grand air, en plein soleil, avec une vue imprenable sur les hauteurs alsaciennes ? Veinards !...
Frédéric Destailleur : 06.42.08.16.65.
Gilles Marty : 06.30.95.68.02.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire