mardi 11 juin 2013

La Route Belge, Une Fois ?

Même pas une fois !

On a bien compris que la Route du Luxembourg belge était une épine supplémentaire dans le sabot de l'équipe (?) percheronne.
Alors que 11 équipes sont engagées à ce jour, si l'on en croit le site www.routelux.be, aucune trace d'une équipe percheronne (c'était officiellement annoncé), ni d'une équipe Trait normand (cobs/percherons), malgré les appels répétés des meneurs cobs aux meneurs percherons (voir site SHPF).
Pour l'instant, aucun équipage percheron ne semble s'être proposé pour faire partie de cette équipe Trait normand.

Parlons clair.
L'attelage percheron du type de celui qui compose les Routes n'est pas au mieux. Pour l'équipe percheronne, la dégringolade a commencé avec la Route du poisson 2012. Certes, l'équipe percherons/cobs a très bien vécu l'événement. Mais c'est dans les mois qui ont précédé cette Route que le malaise s'est installé, avec l'impossibilité de composer une équipe percheronne alors qu'un nombre suffisant d'attelages avait été répertorié.
Il semble que la Route belge venue, on ne se soit pas posé beaucoup de questions, en accréditant l'idée que les percherons n'étaient plus capables de former une équipe, et cela sans aucune concertation préalable, et qu'il fallait donc reconduire l'équipe cobs/percherons. Ce qui a définitivement contrarié et braqué ceux qui se seraient volontiers engagés mais uniquement sous les couleurs percheronnes. La situation est actuellement totalement bloquée.






















Alors, quelques suggestions.
On oublie définitivement la Route belge -à 3 mois de l'événement, c'est plus sage- et on se concentre sur l'avenir.
On recense les attelages, on travaille avec les meneurs pour voir si une équipe est envisageable dans l'avenir. Au cas où les grandes Routes internationales -jugées trop coûteuses, trop consommatrices en temps, en énergie (dans tous les sens du terme)- bref, plus du tout en adéquation avec le contexte économique et environnemental actuel, et ne correspondant plus aux attentes des meneurs percherons, ce qui n'aurait rien d'infâmant, on prend acte et on en tire les conséquences.
A contrario, s'il s'avère qu'il y a toujours un noyau volontaire et suffisamment important pour partir à l'aventure d'une nouvelle Route derrière la bannière percheronne, on se met à l'ouvrage dès maintenant. La possibilité d'une Route du poisson en 2014 ou 2015 existe. Mais comme pour l'édition 2012, cette Route pourrait bien être "incertaine" jusqu'à seulement quelques mois de l'événement. Il ne faut donc pas attendre d'avoir des certitudes pour se préparer. 

Dans cette optique, celle d'une équipe percheronne retrouvée, de quels atouts dispose-t-on actuellement ?
Sur le papier, en cherchant beaucoup, d'une Commission d'Utilisation.
D'une chargée de mission Utilisation, en poste pour une durée limitée (encore un peu plus d'un an et demi) qui pourrait donc offrir une aide "administrative" précieuse, d'autant plus qu'elle a à plusieurs reprises par le passé fait partie de cette équipe percheronne des Routes comme meneuse d'attelage.
Et enfin, le plus important dans ce bilan des atouts, tous les attelages (meneurs, grooms, entourage) qui font confiance à la race percheronne.

On comprend que pour que cela fonctionne, il ne manque qu'une chose : le ou les chefs d'orchestre.
Qui, pour le job ?
Il doit bien exister un ou des meneurs (meneuses) d'hommes qui aurait envie de s'investir et à qui on donnerait les clefs de la boutique.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour JLD
Serait-ce le deuxième épisode de "Histoire de rien" ?
Marcel Binet

Brigitte Guillaume a dit…

Les clefs ?
Parlons-en des clefs...
Difficile de s'y retrouver dans ce gros trousseau.
Et je ne vous parle pas de tous les cadenas...bien verrouillés !

Coeuret Jean Marie a dit…

Le pessimisme est le pire des remèdes .
Pour motiver un chef il faut une équipe motivée.
Fin 2013 , toutes les courbes doivent s'inverser , alors courage, le changement c'est pour demain
Jean marie Coeuret

Anonyme a dit…

Bonjour à toutes et à tous,

Beaucoup de choses ont changé au sein de la SHP en 6 mois, cependant le travail est immense.
L’utilisation prend peu à peu de l’ampleur, l’initiation au marathon, le week-end dernier, en est un bel exemple. Il faut savoir aussi dire merci à ceux qui œuvrent, organisent, accueillent.
Les syndicats de l’Orne et de la Sarthe nous montrent la voie, n’ayons pas peur de les copier.
Concernant les routes, certaines blessures semblent avoir du mal à guérir. Il faut dès maintenant se déterminer :
- A-t-on la volonté d’avoir une équipe de relais pour participer aux routes internationales ?
- En a-t-on les moyens ?
- Quel statut pour les membres de cette équipe ?

Mais avant tout n’est-il pas urgent de finir de structurer le pôle utilisation au sein d la SHP.

Pour terminer : Et si pour le championnat en septembre une équipe (même incomplète) nous était présentée…histoire de relever un défi

A très bientôt
Guy FOURMONT