Ils vont monter à Paris, se croiser, se saluer, se congratuler ou s'ignorer, qui sait, s'invectiver. "Ils", ce sont les protagonistes du monde des équidés de travail, France Trait, SFET, Associations nationales de races, réunis sous le même toit pendant 10 jours lors du Salon, bouillon hivernal de cultures et d'agricultures. L'occasion peut-être, de quelques mises au point qui, espérons-le, n'entraîneront pas de mises au poing.
Eux aussi vont monter à Paris. Jean-Yves, Comète Galbé à Jean-Baptiste Maignan (53) et Vincent, Cigale de Lucé à Arnaud Thomazo (72). Pour leurs retrouvailles en semi-nocturne, fréquentes en ce moment, pas de mises au point, encore moins de mises au poing. Tout juste une mise au pas, suivie d'une mise au trot. Pour la mise au galop, on verra plus tard.
L'équidé de travail, celui qu'il faut parfois remettre en ligne, pour qui quelques mises au point s'imposent, s'interroge : à quelle sauce va-t-il être mangé ?
1 commentaire:
Faire Salon ne veut pas dire que tout va arriver dans un fauteuil... Mais que l'équidé de travail se rassure, il ne sera mangé à aucune sauce.
Ni piquante, ni moutarde qui monte au nez, ni aigre-douce... Nous ne savons pas encore ce que tout ce petit monde réuni pour ces dix jours de liesse va vouloir nous mijoter dans l'avenir, mais qu'ils se rappellent que nous sommes là, tous, et que nous veillons à ce qu'ils ne s'accommodent pas d'une mauvaise tambouille qui pourrait nous rester sur l'estomac.
D'après Paul Gaugin, "Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large". Espérons que cette citation culinaire les inspire... Sinon, une frénétique envie de "casser la croûte" pourrait monter bientôt dans les esprits !
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