Février, mois de frimas pour les uns et mois d'ébats pour les autres.
Les autres, ce sont les étalons (percherons, en l'occurrence) qui commencent à y penser sérieusement à ces croupes rebondies qu'ils vont devoir gravir et chevaucher gaillardement pour assurer cette délicate et nécessaire mission de reproduction qui leur a été confiée avec l'espoir que le percheron, le cheval de trait des 19ème et 20ème siècles, puisse un jour aussi être qualifié par les générations futures de cheval de trait du 21ème siècle.
"Étalons percherons au Pin !" ou comment un simple point d'exclamation dans un titre peut introduire un soupçon d'ironie...
On sait bien que des étalons, dans les Haras nationaux, il n'y en a plus guère. Au Pin, par exemple, il y a ceux de la Société coopérative d'Intérêt collectif du Haras national du Pin (SCIC-Haras national du Pin) qui compte dans ses rangs deux reproducteurs percherons, Safir du Caroi et Black Boy, tous deux propriété de l'Association nationale pour les Étalons percherons (ANEP).
Mais voilà, samedi prochain, le 14 février en après-midi à 14 heures, il y en aura d'autres, une poignée, cinq ou six, plus peut-être, appartenant aux étalonniers privés du département de l'Orne. Et peut-être aussi quelques étalons sarthois si l'envie de se faire voir leur en prend.
Le 14 février, le Haras du Pin ouvre ses portes, ou plutôt ses grilles. Une bonne occasion, en ce jour de Saint-Valentin, pour déclarer votre flamme à la vieille institution qui fut royale puis impériale et, depuis l'avènement de la République, nationale, en déambulant de l'École nationale professionnelle à la cour Colbert où se tiendra la présentation d'étalons, en passant par l'Espace muséographique.
Facteur facilitant, l'entrée du site est annoncé en ce jour comme "libre et gratuit" de 9 heures à 17 heures, avec quelques régles à respecter pour l'Espace musée (voir annonce ci-dessus).
En ce jour de Portes ouvertes, voilà une visite qu'il conviendra, au vu du programme, de ne pas faire en coup de vent.
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