mardi 11 octobre 2016

L'Homo Imagicus





Vous en avez certainement rencontré. Ils sont partout, et cela ne fait qu'empirer.
Appartenant à la grande famille des Homo imagicus, ces insectes de grande taille, qui se déplacent le plus souvent sur leurs pattes de derrière, envahissent tout. La famille des Homo imagicus est en fait composée de trois sous-espèces : l'Homo fotograficus, l'Homo camericus et l'Homo telefonicus.
Globalement, les Homo imagicus, au comportement souvent grégaire mais ce n'est pas une généralité, sont en augmentation très sensible depuis quelques années. Peut-être une conséquence du réchauffement climatique ?




Une étude plus approfondie des populations d'Homo imagicus révèle cependant des disparités. Si les populations d'Homo fotograficus sont en baisse très nette, celles des Homo camericus et surtout celles des Homo telefonicus explosent littéralement.
Alors que l'Homo camericus et l'Homo telefonicus adoptent la plupart du temps, en dehors de leurs fréquentes périodes de reproduction, une position verticale, dressés sur leurs pattes de derrière, l'Homo fotograficus se rencontre aussi en position allongée. Vermine qui peut donc être rampante et qui s'infiltre partout sans que l'on s'en aperçoive, l'Homo fotograficus, aussi connu dans la langue populaire sous le nom de Paparazicus, doit être mis hors d'état de nuire toutes affaires cessantes et si, par hasard, il s'en trouve un qui vienne ramper à vos pieds, n'hésitez pas, d'un coup de talon bien asséné, à le faire passer de vie à trépas.




Les dégâts causés par les Homo imagicus sont impressionnants. Journaux, magazines, livres, brochures, ordinateurs, téléviseurs, tablettes... sont contaminés par leurs fientes colorées qu'ils répandent sans retenue en toutes circonstances.
Quelques Homo imagicus en voie d'extinction laissent derrière eux des fientes noir-et-blanc facilement reconnaissables. Faites attention, il s'agit là de dangereux insectes intégristes préhistoriques.
La domestication de l'Homo imagicus, souvent tentée, n'offrant aucune garantie probante, seule l'élimination semble devoir être envisagée. Au niveau planétaire, quelques pays ont pour l'instant entrepris de contrôler les populations d'Homo imagicus, malheureusement sans parvenir à les éradiquer d'une manière définitive.
Nous vous aurons prévenus...


1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

"Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse",
Les déclics d'un clic déclenchent l'allégresse.

C'est avec frénésie que nos cartes mémoires,
Engendrent les souvenirs des Concours et des foires.

Attention toutefois sur les réseaux sociaux,
De ne pas retrouver des relents de photos.

Le choix parait souvent plutôt aléatoire,
Et mériterait un tri digne d'une passoire...

Pour ne pas retrouver tout et n'importe quoi,
S'inspirer de ce Blog semble de bon aloi !