mardi 21 mai 2013

Un Exemple À Suivre

















La semaine dernière, une délégation d'élus et de parents d'élèves de la Communauté de communes (Com Com) de Rugles dans l'Eure a été aperçue du côté du casino de Trouville-sur-Mer dans le Calvados. On les aurait aussi vus dans une voiture hippomobile tirée par deux percherons au cœur du centre touristique.
Rigoureusement exacts, ces faits, présentés ainsi, sont trompeurs. En effet, les représentants de la Com Com de Rugles, qui regroupe 16 communes, avaient un rendez-vous important à l'Hôtel de ville de Trouville situé tout près du casino. Dominique René, maire de Chaise-Dieu-du-Theil, Sophie Joubin, DGS de la Com Com de Rugles, Roselyne Desile, adjointe de Chaise-Dieu et membre de la Commission Transport, Albert Mereau, vice-président de la Com Com en charge des transports et Christine Benoît, parent d'élève, ont été reçus par Olivier Linot, président de la Commission nationale des Chevaux territoriaux. Quant à la "promenade" en voiture hippomobile, il s'agissait pour la délégation de se rendre compte, de visu, des possibilités offertes par le cheval territorial au sein d'une ville pionnière en matière de cheval utilitaire en milieu urbain.
















Fabrice Vandenschooten, meneur territorial à Trouville, accueille la délégation.

Cette visite ne signifierait-elle pas qu'il y a anguille sous roche du côté de Rugles ? Si, bien sûr, à Chaise-Dieu-du-Theil plus précisément, où Claude Segaud, éleveur et utilisateur de chevaux percherons, résident de la commune, a proposé à la municipalité ses services pour assurer un transport hippomobile pour véhiculer les enfants de l'école à la cantine le midi. Un trajet de 2 km aller-retour effectué jusqu'à présent par un autocar qui accomplit quotidiennement 30 km aller-retour pour venir à Chaise-Dieu.
Ce projet présenté en premier à Dominique René, maire de la commune, a tout de suite séduit le premier édile local. La compétence transport scolaire étant du ressort de la Com Com, le projet a été "remonté" à l'échelon supérieur.
















Olivier Linot (à gauche) reçoit la délégation.


















Les élus ont pu rencontrer les meneurs territoriaux et se familiariser avec le matériel utilisé.

Cela fait plusieurs mois que Claude Segaud travaille d'arrache-pied à la mise en forme de ce qui devrait être sa nouvelle mission en septembre prochain. Il a fait l'acquisition dans la Nièvre d'une paire de percherons noirs déjà préparés à l'attelage, ainsi que d'un véhicule hippomobile adapté au transport d'enfants.
Afin de mettre toutes les chances de son côté, Claude Segaud suit actuellement la formation diplômante du Certificat de Spécialisation Utilisateur de chevaux attelés, formation de 6 mois dispensée en alternance sur le site du haras du Pin et sur le site de l'hippodrome de Clairefontaine près de Deauville.
Actuellement en stage au sein de l'équipe en charge des chevaux territoriaux de Trouville, Claude Segaud a œuvré pour que les élus du canton de Rugles puissent se rendre compte d'une manière concrète des possibilités offertes par le cheval territorial.

















Olivier Linot, président de la CNCT, accompagné de Lydia Mallet, cheville ouvrière de cette Commission, et de Caroline Sun, chargée de mission, ont donc accueilli la délégation venue du canton de Rugles.
En ambassadeur déterminé du cheval territorial, Olivier Linot a décrit par le menu tous les bienfaits du cheval en ville, mais il a aussi insisté sur les écueils à prendre en considération.
À l'heure de la séparation, séduits et enthousiasmés par ce qu'ils avaient vu et entendu, les élus sont repartis sans même jeter un coup d'œil au casino qui leur tendait pourtant les bras.

Commission nationale des chevaux territoriaux :

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