dimanche 19 janvier 2014

Pensée Dominicale


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Michel Dambon
C'est dimanche je suis propre et bien habillé.
Ne trouvez pas à redire sur le comment ils sont vêtus parce que mes amis sont vos amis,vous savez l'habit ne fait pas le moine,ils sont tous recommandables, puisque vous me connaissez bien!!
Bonne journée

Anonyme a dit…

Michel Dambon
Je reviens sur vos commentaires de jeudi dernier, j'apprends que les foins chez vous se font au mois de janvier, l'herbe doit y être rare si vous la coupez sous les pieds des gens,chez nous on ne fauche pas les pelouses!
Chaque région sa coutume, je connaissais le foin de Crau, le foin des prés salés de Vendée,le vin de paille du Jura, les vendanges de glaces en Alsace,les vendanges vertes et tardives en Dordogne.
Une question, comment faites vous sécher le foin au mois de janvier, je suppose les nuits de pleine lune, pas facile de couper le foin sous la neige, peut être avec un croissant!
A prendre avec humour!!!



Anonyme a dit…

Alors, pourquoi ne porte t-on pas les mêmes habits que ceux de nos Ami(e)s qui les fabriquent au Bangladesh ?
Chaque jour on porte le voile sur : les yeux, les oreilles et la bouche.
Certes l'habit ne fait pas le moine mais il fait le couard !
Maïté Espagnet

Brigitte Guillaume a dit…

Sérieux s'abstenir !
Nous n'allons pas en faire tout un foin...
Pourtant, une chose est sûre, la pensée dominicale d'aujourd'hui n'aurait jamais vu le jour, si son auteur n'avait pas contracté un gros rhume il y a plus de cent trente ans.
De constitution fragile, ce célèbre goguettier attrapait souvent froid à l'occasion de ses soirées festives. Plein de verve, il y déclamait des poésies et chantait ses compositions musicales débridées à tue-tête, avec toute sa joyeuse bande d'acolytes notoires. Un coup d'air plus fort que les autres avait eu raison de son entrain.
Heureusement, Jules Jouy, tant mieux pour lui, possédait une collection conséquente de mouchoirs brodés qu'il sortait à pleines poignées de sa poche tellement son nez dégoulinait en permanence.
Par solidarité, son cercle d'amis élargi de quelques nouveaux trublions et leur chef de file indienne (il faut toujours un chef...) étaient venus prendre de ses nouvelles. Encore un peu éméchés par leur virée nocturne de l'avant-veille, ils faisaient, sous sa fenêtre, un tintamarre du diable entremêlé de galimatias, d'amphigouris et de charabia en tout genre ( ben quoi ? Je n'allais quand même pas écrire qu'ils foutaient le bordel ? ).
Le pauvre Jules n'eut de cesse de leur expliquer tous les méfaits de sa nasopharyngite pour leur faire rebrousser chemin...mais ils s'en fichaient complètement et rigolaient bêtement à chacun de ses éternuements.
Bien conscient qu'il n'arriverait jamais à s'en débarrasser, il les fit entrer. Comme ils s'excusaient tous à la queue-leu-leu d'être aussi nombreux à débarquer chez lui, il leur déclara, résigné, avec une voix enrouée et son nez bouché : " les habits de nos amis sont nos habits ". Je vous traduis : " les amis de nos amis sont nos amis "...
Voilà comment il suffit d'un simple rhume idiot, pour dénaturer une phrase et la rendre aussi renommée que l'originale.
Fort de sa popularité naissante, Jules Jouy a d'ailleurs fondé quelques années plus tard, en 1882 plus exactement, " Le journal des merdeux "...Je vous raconterai donc bientôt en détail, dans quelles circonstances il a eu l'idée de ce titre alléchant...
En attendant, dans le seul but de prévoir assez de places pour ranger tous les habits de nos amis et des amis de nos amis devenus nos amis, quand ils viennent nous rendre visite, souhaitons que 2014 nous apporte manteaux !
Ne râlez pas...Je vous avais bien dit " Sérieux s'abstenir !".