Il
y a quelques jours, Volga du Logis s’est couchée dans son paddock… et elle ne s’est pas relevée. Ça s’est passé à La
Petite Croix, chez Davy et Valérie Gesbert, éleveurs de percherons à
Saint-Fulgent-des-Ormes dans l’Orne.
Née
chez monsieur Jean-Paul Séchet, Le Logis Échassey à Sées dans l’Orne, en 1987
par Paulo et Fauvette, Volga du Logis est décédée à l’âge respectable de 27
ans. Une longue carrière de poulinière, mais au final seulement 9 produits
enregistrés : Hamard par Diamant en 1995, Ingao par Silver Shadows Sheik
en 1996, Jade par Silver Shadows Sheik en 1997 (à noter que ces trois produits
sont nés chez monsieur Jean Moraine, à Grandchain dans l’Eure) ; puis
Nymphéa des Noyers par Silver Shadows Sheik en 2001, Pharaon d’Égée par Grelot
en 2003, Quéza d’Égée par Mamadou 3 en 2004, Soléa d’Égée par Léo Beaurepaire
en 2006, Valgo d’Égée par Rapide 31 en 2009 et enfin Angelot d’Égée par Léo
Beaurepaire en 2010 (tous nés chez Davy Gesbert).
Ingao, par Volga du Logis et Silver Shadows Sheik, Écomusée du Perche, 2012.
Jade, par Volga du Logis et Silver Shadows Sheik, Haras du Pin, 2009.
Soléa d'Égée, par Volga du Logis et Léo Beaurepaire, Haras du Pin, 2009.
Angelot d'Égée, par Volga du Logis et Léo Beaurepaire, Haras du Pin, 2013.
Seulement
9 fois mère, Volga du Logis est malgré tout 142 fois grand-mère (à ce jour).
C’est son fils Ingao qui remporte la palme, avec 134 produits enregistrés (dont
Quetsche 6, Toccatta de la Vande, Urubu de Nesque, Ut de la Vande, Val Cenis de
Nesque, Amiral de la Rairie parmi tant d’autres). Sa fille Jade n’a eu qu’1
produit (Nolée Rose des Noyers). Nymphéa des Noyers a eu 4 produits (dont Révéa
d’Égée et Téha d’Égée). Soléa d’Égée a eu 3 produits (dont Beau Prince d’Égée).
Et Angelot d’Égée aura ses premiers produits cette année.
Volga
du Logis a participé à son dernier concours de niveau national à l’âge de 17
ans. C’était en 2004 au Haras du Pin, dans la catégorie "Poulinières suitées", et elle a fini 1ère de sa section sur 7 concurrentes.
Volga du Logis, Saint-Fulgent-des-Ormes, 2012.
2 commentaires:
Tant nous avons de plaisir avec nos percherons que nous ne pensons pas a ces moments redoutables! Les faits nous ramènent a la réalité et j'imagine le vide que laisse le départ d'une telle jument... Nicolas GARNIER
Je partage la tristesse de ses maîtres...
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