vendredi 11 décembre 2015

Les Gouttes De Dieu

Anne-Sophie Lebrun avec Lola, percheronne croisée.

Éric Rambourg avec Théo, trait breton.


Nous faisons à nouveau étape en Gironde à Saint-Cibard, en compagnie d'Anne-Sophie Lebrun et d'Éric Rambourg, tous deux en charge de la traction animale en interne sur le domaine Château Le Puy en appellation Bordeaux Côtes de Francs.
Propriété de père en fils de la famille Amoreau depuis 1610, les vignes et les vins du domaine Château Le Puy ont acquis de longue date une renommée mondiale. Mais en 2003, la notoriété des vins Château Le Puy a franchi une étape supplémentaire.

Un matin de 2003, on constate sur les ordinateurs de Château Le Puy que les commandes venues du Japon et de Corée affluent d'une manière inhabituelle. Les vins du domaine des Côtes de Francs viennent d’être cités, comme des dizaines d’autres grands crus français, dans le manga japonais « Les Gouttes de Dieu » consacré aux vins et reconnu comme le meilleur livre du monde sur le vin.
« Lorsque le prestigieux œnologue Yutaka Kanzaki décède, son testament est clair : son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra douze énigmes concernant douze vins. Il découvrira alors un treizième et mystérieux vin, inconnu de tous, surnommé « Les Gouttes de Dieu ». Une chasse au trésor sous forme d’enquête policière va confronter les deux frères aux caractères et parcours opposés… », résume Stéphane Ferrand, l’éditeur de la série aux Éditions Glénat.
Publié en plusieurs dizaines de tomes, Les Gouttes de Dieu se sont vendues à des millions d’exemplaires à travers le monde et ont fait le bonheur de Château le Puy et de quelques autres grands crus.
Les Gouttes de Dieu
Textes Tadashi Agi et dessins Shu Okimoto
Éditions Glénat









Château Le Puy

1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

La photo de la feuille... Une belle transition entre la Vigne et les Mangas.
Une fois agrandie, elle transmet ses énigmes au "conte-gouttes"... Je me suis perdue dans ses détails avant de découvrir la perle de rosée, et pourtant elle était là, à me regarder de haut.
J'ai imaginé son parcours, son angoisse face à la feuille, son égarement le long des nervures, son affolement face au vide, et j'ai mis ma main pour la guider sur le dédale automnal...
Je croyais bien faire, l'aider à toute main utile, mais il n'en était rien !
Ne disant mot, elle a parcouru toute seule les longs chemins de traverse, s'est arrêtée parfois pour reprendre son souffle, a abreuvé la feuille pour lui redonner vie.
J'étais là, face à elle, je la regardais faire avec un large sourire...
Merci pour ce beau voyage.