Avant de reprendre la route du Nord, le Père Noël a pris quelques minutes pour déguster un café chaud et pour répondre à nos questions.
Le Père Noël : Les premiers jours de voyage dans la neige, j'utilise un attelage de rennes. Quand j'arrive en France, je prends les moyens de transport locaux. Donc, dans votre région, je fais souvent appel au cheval percheron. C'est vrai qu'on n'en trouve pas beaucoup qui soient suffisamment bien attelés, mais je dispose de quelques bonnes adresses où je peux me fournir en toute confiance.
P. I. : Les percherons vous donnent-ils satisfaction dans votre travail ?
Le Père Noël : Le percheron est redevenu un cheval capable de tirer une voiture chargée de cadeaux sur plusieurs kilomètres. Mais quand j'ai pris la succession de mon père, il y a une quarantaine d'années, on n'en trouvait plus. Il paraît qu'on les engraissait dans les prés à ne rien faire. Heureusement que ça a changé !
P. I. : Vous utilisez beaucoup les animaux pour vous déplacer. Auriez-vous quelques conseils à donner à ceux qui élèvent des percherons ?
Le Père Noël : Vous savez, je ne suis plus très jeune, et je trouve les percherons bien grands quand il faut leur passer le collier. Mon grand-père m'a dit que son grand-père à lui, je vous parle donc de six générations de Père Noël en arrière, lui a raconté qu'il y avait dans votre région des percherons de petite taille qui trottaient vite et longtemps. Je dois dire que ça me plairait bien d'en retrouver quelques-uns pour mes dernières années de tournées. Après, c'est mon fils qui prendra la suite. Il fera ce qu'il voudra.
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