

Oscar, le fidèle trait breton qui est toujours dans les bons coups, les accompagnait.
La publicité vantait "le site naturel d'une grande beauté au bord de la Penzé, petite rivière côtière du Léon dans le nord Finistère". Extrait encore de la pub : "Avec des truites fario, des truites de mer, et des saumons par centaines".
C'est donc sereins et enthousiastes que les trois compères sont arrivés du côté de Saint-Thégonnec. Jean-Jacques et Vincent avaient apporté leurs cannes à pêche et Oscar entendait bien jouer la tondeuse dans les prairies avoisinantes.

Jean-Jacques, Vincent et Oscar auraient pu se plaindre, faire appel à une association de défense des consommateurs. Pas du tout. N'écoutant que leur courage, ils ont décidé d'offrir un sérieux toilettage à la Penzé, avec l'accord du Syndicat mixte du Haut-Léon en charge de l'entretien de la petite rivière qui prend sa source à Plounéour-Ménez avant de se jeter dans la baie de Saint-Pol-de-Léon après une divagation de 35 km.
Oscar, toujours courageux, a tenu à prêter... main forte à ses potes.


C'est dans le centre de la France (Corrèze, Dordogne, Haute-Vienne...) que des débardeurs comme Florent Daloz puis Jean-Yves Boudin et quelques autres ont réussi à convaincre des Syndicats de gestion de rivières que le cheval était une solution. Après la tempête, les petites rivières encaissées de la région étaient dans un état déplorable, disparaissant par endroits sous un couvert d'arbres enchevêtrés.
Le travail au cheval en rivière s'est développé, dans les années qui ont suivi, dans cette région du centre de la France mais aussi dans certaines régions du Sud-est et en Bretagne où Serge Lelouarn dans les Côtes-d'Armor est devenu coutumier de cette activité.


L'entretien de rivières ne consiste pas à tout arracher sur son passage mais à opérer une sélection fine de ce qu'il convient d'éliminer et de ce qu'il faut laisser en place, par exemple pour maintenir des zones d'ombre nécessaires à la vie piscicole.
Certaines régions se prêtent plus facilement que d'autres à cette activité. Une raison est évidente. Il faut que les rivières traversent des zones boisées. Ce qui n'est pas toujours le cas, par exemple en Normandie où le plus souvent elles serpentent dans des zones de prairies faciles d'accès. Dans ce cas, les quelques zones boisées, de taille modeste, sont le plus souvent travaillées avec des moyens mécanisés ou parfois à la main par des équipes de personnes en insertion.



2 commentaires:
SUPER ! C EST VRAIMENT BEAU J AIMERAI BIEN LE VOIR AU TRAVAIL EN REALITE
Je suis d'accord avec le commentaire de Sylvie ! Welcome back ! C'est super de vous avoir de retour, je supporte mieux la tête de mon patron aujourd'hui.
Enregistrer un commentaire