
"Rien n'a changé", nous explique Bernard, qui a pris sa retraite de maréchal-ferrant il y a 10 ans. En fait, rien n'a changé depuis les années 50 où son père Roger, à l'âge de 35 ans, s'était installé, reprenant cet atelier qui était déjà une affaire familiale.



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Fers usagés.

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Fers pathologiques, forgés à la main pour des chevaux qui ont des problèmes d'aplomb.
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Bernard Herreman à la perceuse.
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Travail à la meule à eau.
A la fin de sa carrière, Bernard Herreman verra le retour du cheval de trait. Quelques-uns retrouveront le chemin de la forge. Bernard fera même deux Routes du poisson comme maréchal-ferrant pour l'équipe trait du Nord.
Depuis l'an 2000, la forge s'est endormie. Bernard vient encore de temps à autre bricoler un fer ou restaurer une charrue, pour le plaisir et aussi pour rendre visite aux fantômes de ses ancêtres qui peuplent encore les lieux.
2 commentaires:
Très beau reportage, je me suis sentie petite souris au milieu de cette forge.
merci beaucoup Jean-Léo et salutation au forgeron.
nicolas
la forge était à mes arrières grands parents puis à un grand oncle avant d'être au père de Bernard... un lieu de mémoire où mon grand père et ses 5 frères sont nés et ont grandi ...
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