Ses origines géographiques auraient dû l'inciter à se rapprocher des traits poitevins. Or depuis des années, on l'a aperçue à maintes reprises faisant du débardage avec les traits bretons de Jean-Jacques Séité ; on l'a vue dans un rôle de surveillance "montée" avec les percherons de l'Arche de la Nature au Mans ; ou encore chevauchant les percherons diligenciers de l'écurie Mulowsky dans le Loir-et-Cher.
Cette fois, Élodie Baudin innove. Elle visite le Calvados. Enfin... pour être plus précis, elle séjourne dans un bois de résineux sur un terrain pentu, à une dizaine de kilomètres de Thury-Harcourt.
Associée à Christine Sallé, elle débusque les grumes fraîchement abattues, fruits d'une première éclaircie, sur ce chantier rendu exigeant par une topographie qui fait du débusquage et du débardage un exercice difficile. Les deux femmes font équipe, avec le soutien de deux traits... comtois. Oliver, un habitué du débardage et Tarès, un entier qu'on avait un temps préparé à une carrière dans le spectacle mais qui entame une reconversion dans le débardage.
L'abattage, directionnel comme il se doit, reste une affaire de gros bras, ceux de Jean-Baptiste Ricard et de Mathieu Sallé.
2 commentaires:
Bonsoir
Sacré Jean léo tu n'as quand même pas un métier facile, aller au fin fond de la forêt pour dénicher et photographier des perles rares eh bien il faut aimer çà (ou les aimer),mais je n'ai pas vu de percherons?
Amitiés
Marcel B
Et les pantalons de sécurité pour les bûcherons, c'est une option ?
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