Mise en ligne sur son site le 9 février 2015, la réponse de la SFET aux propos de France Trait, tenus il y a quelques jours à l'occasion d'un article sur le bilan des concours d'élevage 2014 et sur les perspectives 2015, ne manque pas d'intérêt.
Dans cet article, France Trait évoquait dans son bilan des points négatifs, comme "la bureaucratie comptable" et parlait de problèmes liés au "facteur humain", mettant en cause un binôme accusé de carences en terme de communication.
La réponse de la SFET signée de Olivier Lautier, président des Chevaux de territoires et de Pierre-Yves Pose, président de France Ânes et Mulets,est assez cinglante...
Quelques extraits de ce texte de la SFET.
"Les
fonds ministériels anciennement alloués aux éleveurs étant devenus euro
incompatibles, la filière s'est organisée autour de la SFET pour saisir cette
opportunité d’utiliser les moyens ainsi dégagés pour créer un nouvel outil
moderne et performant de sélection, de caractérisation, de valorisation et de
commercialisation des équidés de travail...
Un
ambitieux programme d’étude et de recherche sur les moyens les plus efficaces
de caractériser les équidés dès leur plus jeune âge a été initié. L’objectif
: mettre les équidés de travail le plus rapidement possible sur le marché, en
leur donnant une valeur commerciale tout en minimisant les risques pour les
éleveurs...
Le
temps des primes de concours appartient à l'histoire, l'heure est maintenant à
la construction de politiques d'élevage en fonction de stratégies de
développement ; seuls les éleveurs qui s'y engagent peuvent percevoir des
encouragements."
En conclusion, le texte aborde "le facteur humain" évoqué par France Trait.
"Il
n’est hélas pas facile d’entrainer toute une filière sur la piste de la
modernisation. Les responsables de ces deux fédérations [Fédération des Chevaux de territoires et France, Ânes et Mulets] ont clairement pris en
main l’avenir économique de leurs filières afin de poursuivre l’accompagnement
de leurs éleveurs...
De
son côté France Trait n'arrive pas à se détacher d’un passé où le seul enjeu du
concours était trop souvent la prime. Ses dirigeants reprochent à la SFET de ne
pas les entendre ! Le vrai problème ne serait-il pas la perspective d'un avenir
inconnu et par là même incertain ? La solution ne serait-elle pas dans
l'élaboration d'un projet ambitieux, concerté et novateur ? France Trait en a
la force, ses dirigeants en ont les capacités. Bien sûr, ce serait une
révolution qui nécessite un changement des mentalités, mais quelles autres
solutions s'offrent aujourd'hui à la filière Trait au vu des enjeux et de son
malaise grandissant ?"
Pour lire l'article dans son intégralité :
puis, rubrique Actualités et l'article "Retour sur la saison 2014 des concours d'élevage".
1 commentaire:
Pourtant criant de vérité cet article !
Christophe
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