À première vue, rien ne les distingue des débardeurs au cheval traditionnels. Ceux que nous sommes habitués à voir sur ce blog. Mêmes chevaux de trait obstinés, mêmes harnachements, même travail au bois. Et pourtant, Fred Fardoux, Lionel Maerten et Charlie Quinard ne sont pas des débardeurs comme les autres. Ce sont, selon un néologisme trouvé derrière les fagots par Fred Fardoux lui-même, des débarboureurs. Hommes mi-débardeurs mi-laboureurs partagés entre deux amours équines, le débardage et le travail dans la vigne.
Fred Fardoux, pendant de longues années, s'est consacré au seul débardage au cheval en Picardie, en Limousin, côtoyant des figures emblématiques de la profession, avant d'aller tracer des sillons vignerons au pied des plus prestigieux Châteaux du Bordelais. Lionel Maerten, et plus récemment Charlie Quinard, ont fait de la vigne leur domaine de prédilection, avant de prendre le débardage comme nouveau champ d'action.
En ce moment, du côté de Pau,
En forêt de Bastard,
On rencontre de sacrés lascars,
Menant leurs chevaux au cordeau.
Mi-débardeurs mi laboureurs, ils ne font pas les choses à moitié. Souvent sous la pluie et dans le vent, le temps d'une éclaircie de feuillus, ils sont bûcherons, débusqueurs, billonneurs. C'est le porteur hippomobile déposant son chargement de billons en bord de chemin qui écrira le mot Fin. Mais c'est une autre histoire, que nous découvrirons après-demain.
Quinoa, trait du Nord.
Jenny, bretonne.
De gauche à droite : Fred Fardoux, Lionel Maerten, Charlie Quinard.
Unic du Trianon, trait du Nord.
Écosylva / Fred Fardoux :
06.31.35.06.28.
Lionel Maerten :
06.32.49.84.56.
Charlie Quinard :
06.62.64.75.44.
1 commentaire:
Inspirée par la vue de Unic du Trianon et de son seau vide, Maïté Espagnet, de Gironde, nous a transmis par mail quelques lignes pleines d'humour que nous prenons la liberté de reproduire en commentaire :
"Unic du Trianon
En forêt de Bastard,
A, le petit lascar,
L'estomac dans les talons !
Son seau à pleines dents,
Il attend patiemment
Que les sacrés gaillards
De la forêt de Bastard
Le seau remplissent aux trois-quart,
Et comprennent que forcément
Il a faim, l'étalon !"
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