L'Année 2013 Dans L'Orne

Le Syndicat ornais du cheval percheron organisait vendredi 8 mars son Assemblée générale annuelle au haras du Pin. Au total, une soixantaine de personnes étaient présentes. Le Syndicat est passé de 48 adhérents en 2011 à 98 en 2012. La cotisation est maintenue à 10 €.

Les membres du Conseil d'administration présidé par Bernard Boblet ont exprimé leur volonté de travailler en équipe, en soulignant qu'il n'y avait pas des éleveurs d'un côté et des utilisateurs de l'autre, mais simplement des gens passionnés par la race percheronne.

Bernard Boblet, président et Anthony Savale, trésorier.

Après le rapport d'activités 2012 et le rapport financier, a été présenté le programme d'actions 2013. Voici quelques-uns des faits saillants annoncés pour l'année en cours :

Les concours modèles et allures ont tous été programmés un samedi ou un dimanche. À noter encore que toutes les présentations de chevaux se feront sur la base d'une présentation "en triangle".

À la demande de plusieurs éleveurs, une présentation d'étalons devrait avoir lieu au haras du Pin. La date de cette présentation a été fixée au samedi 23 mars (Horaire à préciser).

Dans le domaine des animations et des fêtes percheronnes, le Syndicat ornais a été sollicité de plusieurs côtés et répondra présent dans la plupart des cas. Ainsi, la commune de La Perrière souhaite organiser une fête du cheval percheron en été, le 21 juillet.

Un dîner festif devrait avoir lieu en automne pour clore la saison 2013.

Claude Adenis, vice-président.

Le vice-président Claude Adenis a livré une synthèse de l'étude réalisée auprès des éleveurs et des utilisateurs de chevaux percherons dans l'Orne. L'intégralité de cette étude est visible sur la page départementale du Syndicat ornais hébergée sur le site de la SHPF.

La représentante du Groupement de Défense sanitaire de l'Orne (GDS 61) a fait une intervention riche d'enseignements puisqu'elle a informé l'auditoire des nouvelles résistances parasitaires qui tendent à se développer dans le milieu équin. Autre point fort souligné par la représentante du GDS, les incertitudes quant à l'identification des poulains, avec un avertissement sur les coûts engendrés. Si les règles ont été clairement définies pour 2013 avec les ex-Haras nationaux toujours impliqués sur le terrain, rien pour l'instant n'a été défini pour 2014, et l'éventualité de l'identification laissée au seul fait des vétérinaires pourrait signifier une tarification... libre. Affaire à suivre.