Gerald Allebach, de Windermere Farms en Pennsylvanie, USA, nous adresse régulièrement des informations sur la vie de son élevage percheron, l'un des plus importants d'Amérique du Nord. Cette fois, il nous annonce que son étalon TradeMark est disponible pour la prochaine saison de monte. Voici le texte -en anglais- du communiqué de Gerald :
Breeding season is almost upon us : TradeMark will again be available to outside mares via shipped semen, or bring your mares to us at our farm for service. He is not only a great halter horse but a superior hitch horse as well. He can go in a cart as shown (see picture) and has also won with his gelding teamate Freak in the open team class. His foals are also winners in the show ring. They have surpassed anything that we could have asked for in size, quality and motion. Book your mares now for the 2010 breedingseason. Call: 814-883-2859
Gerald Allebach
3971 Brush Valley Rd.
Spring Mills, PA 16875
Web : www.windermerefarmspercherons.com
Mail : geraldallebach@yahoo.com
Je profite de cet envoi de Gerald Allebach pour évoquer un point important pour le devenir des élevages de trait français, celui de la promotion.
Ce qui m'a le plus frappé à l'occasion des deux voyages que j'ai faits aux USA et au Canada pour découvrir le monde du cheval de trait, c'est l'importance que les éleveurs nord-américains donnent à la promotion de leur élevage et de leurs chevaux. Ils n'hésitent pas à faire des centaines -parfois des milliers- de kilomètres pour faire voir leurs chevaux. Toutes les occasions sont bonnes. Les nombreux shows d'attelages de prestige auxquels ils participent n'ont d'autre but que de mettre leurs chevaux en lumière. Aucune aide n'est apportée aux éleveurs pour se déplacer. Les épreuves sont bien sûr dotées de prix, mais cela couvre rarement les frais engagés. En fait, les éleveurs américains ont développé une véritable culture de la promotion de leurs élevages.
Force est de constater que nous sommes assez loin de cet état d'esprit en France. Plusieurs décennies de primes d'encouragement n'ont sans doute guère incité les éleveurs à prendre davantage en charge l'aspect promotionnel de leur activité. Tant que la boucherie offrait une sortie de secours, un pis-aller, aucune évolution n'était possible. Mais les temps changent : la viande ne fait plus recette ; les Haras nationaux dont on a longtemps cru qu'ils ne dispensaient que parole d'Evangile et pain béni voient leur activité et leur influence se réduire comme une peau de chagrin.
Une réflexion s'impose.
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