Mathieu Riondet, chargé de mission auprès de l'UNIC, nous fait parvenir un communiqué à propos des exportations de traits français vers la Colombie :
"Comme vous le savez, l’UNIC et France Trait travaillent de concert pour exporter des chevaux de trait en Colombie depuis 2007.
En mai 2009, un premier visiteur international avait visité les élevages des races Trait du Nord, Ardennaise et Auxoise.
En juillet 2009, l’UNIC et France Trait s’étaient rendus en Colombie à l’occasion du salon AGROEXPO. Nous y avions constaté un véritable engouement pour le cheval de trait.
Ces derniers jours, nous avons accueilli un autre Colombien, qui a visité les races Percheronne, Boulonnaise, Trait du Nord et Ardennaise.
Au total, 7 chevaux de trait quitteront leur sol natal pour aller en Colombie. Le premier lot, 4 étalons, partira début 2010. 3 poulinières les rejoindront au printemps.
L’ingrédient principal du succès de cette opération tient à la mobilisation de l’UNIC, de France Trait et ses membres, et de la Mission Économique de Bogotá.
Plus que jamais, l’UNIC est l’outil de promotion de la filière à l’international. Une passion : les chevaux. Une vocation : que les produits et le savoir-faire français s’exportent."
www.chevalunic.fr
Il est cependant nécessaire d'apporter quelques précisions. En effet, l'exportation de 4 percherons serait encore à l'heure actuelle l'objet de marchandages. Les interlocuteurs colombiens ayant apparemment quelques difficultés à se tenir aux prix conclus. A suivre...
Les achats colombiens, italiens et roumains qui viennent de tenir en haleine le monde percheron sont très intéressants car ils montrent que chaque cas est... unique.
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Les achats colombiens, d'abord. Difficiles à gérer parce que les interlocuteurs sont multiples : France Trait, UNIC, les acheteurs en Colombie qui donnent leurs ordres par mail, l'acheteur sur place qui n'est qu'un intermédiaire... Au final, on arrive à une cacophonie où il est difficile de savoir qui fait quoi et qui veut quoi.
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Les achats italiens, ensuite. Situation radicalement différente. L'acheteur italien s'est intéressé à la race percheronne après un contact avec la SHPF au dernier salon de Vérone. La SHPF a géré la totalité de la visite qui a suivi. En une semaine, les 11 percherons ont été choisis, payés, et transportés vers Brindisi.
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Les achats roumains, enfin. Les deux Roumains, qui n'en sont pas à leur première visite en terre percheronne, ont finalement fait l'acquisition d'une dizaine de chevaux percherons (poulains, juments, étalons). Ils ont pour cela assisté au concours national, ils sont revenus à la foire du Mêle et ils ont visité de nombreux élevages d'une manière indépendante. La SHPF restant toujours disponible pour répondre à leurs questions et pour les aider le cas échéant.
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