La race percheronne a toujours bénéficié à l'étranger d'une excellente cote de popularité. Au point de devenir vers 1880 l'un des moteurs de la vie agricole des Etats-Unis.
Aujourd'hui encore, les étrangers sont nombreux à venir en France pour choisir les percherons qui feront la fierté de leurs élevages. En quelques semaines nous avons vu passer des Britanniques, des Belges, des Allemands, des Italiens, des Colombiens, des Roumains. Dans d'autres pays, on nous fait savoir que l'on est en attente de semence d'étalons percherons. Dans une période où la forte baisse du débouché de la viande et l'accroissement encore insuffisant de la demande pour les nouvelles utilisations du cheval de trait laissent de nombreux éleveurs avec des difficultés pour écouler leurs produits, l'intérêt que suscite le trait percheron hors de nos frontières constitue un réel atout.
Cet atout va de pair avec une règle élémentaire : le respect des étrangers ; et impose des devoirs à tous ceux qui font commerce de percherons. Force est de constater qu'il y a encore des progrès à faire dans ce domaine. Il y aurait en effet beaucoup à dire sur ces petits arrangements avec la rigueur et parfois l'honnêteté qui, s'ils ne concernent que des cas isolés, n'en sont pas pour autant acceptables, même s'ils ont été monnaie courante en d'autres temps.
Depuis longtemps, on sait que les petites "tromperies" avec les étrangers se paient cash : la perte des clients.
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