vendredi 10 février 2012

L'Avenir En QuestionS

Beaucoup de questions, en effet, autour de la race percheronne, de l'étalonnage et du nouveau rôle des Haras nationaux.
En prélude à l'élection du nouveau Conseil d'administration du Syndicat ornais du cheval percheron, Franck Le Mestre, directeur du haras du Pin, a dressé un tableau tout en questionnements sur l'avenir mutuel de la race percheronne et du haras du Pin.
Rappelons d'abord les certitudes : l'étalonnage, c'est fini (2013) ; les primes d'encouragement, ça va se terminer (quelques années) ; l'appui des agents techniques des Haras dans l'organisation et le déroulement des concours modèles & allures, sur le point de s'arrêter (2013 ou 2014 ?).
Franck Le Mestre s'est ensuite attaché à dessiner la carte de ce que pourrait être les activités du haras du Pin.
En 1er lieu, le Pin entend poursuivre ses activités liées à l'organisation d'événements équestres, petits et grands.
Plus en lien avec les races de trait, le haras du Pin accentue actuellement ses activités de Centre de formation. À titre d'exemple, la formation au CS-Utilisateur de chevaux attelés, qui est actuellement dispensée conjointement avec la ville de Trouville, siège de la Commission nationale des chevaux territoriaux.
De toute évidence, la traction animale renaissante attire les convoitises. La ville de Trouville fait sien le cheval territorial, le plus exposé, le plus médiatique, le plus politique des chevaux utilitaires. On peut regretter qu'il y ait beaucoup moins de volontaires pour s'intéresser au cheval en forêt ou dans la vigne.
Soucieux de ne pas conserver que des courants d'air dans ses écuries, le haras du Pin envisage aussi de travailler à la labellisation des chevaux utilitaires. Franck Le Mestre a précisé que si le haras se sépare de ses percherons reproducteurs, il devrait conserver une dizaine de percherons pour "travailler" dans le secteur de la formation au service des élèves.
Troisième volet des activités envisagées du haras du Pin, le développement d'un projet touristique conséquent (musée, espace percheron, hébergement, restauration).
L'avenir du haras du Pin devrait être couché sur papier en 2012, avec la présence du Conseil général de l'Orne et de la Région Basse-Normandie pour apposer leur signature au bas des documents officiels.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A une certaine epoque le haras du Pin avait certifié au professionnel de l'attelage du tourisme quand aucun cas le haras ne fera de concurrence aux personnes deja installées.
Quand est il a l'heure actuelle avec ce nouveau projet.
Encore faut il que les ecuries ne soient pas vides ou occupé par des hongres alors que les visiteurs d'un haras s'attendent a voir des etalons. Il est vrai quand ne precisant pas aux visiteurs beaucoup n'y voient que du feu.

Anonyme a dit…

Bonjour à tous,
Le Haras du pin comme tous les haras nationaux, du moins ceux qui existent encore, sont en plein questionnement sur leur devenir.
Le Parc Naturel du Perche cherche aussi des axes de développement.
Le 17 décembre lors de la réunion du retour du mondial, le directeur du haras du pin et le directeur du PNR sont intervenu à tour de rôle pour nous dire combien ils aimeraient travailler avec la SHP.
La SHP doit garder son identité et son indépendance, cependant n’est-il pas temps d’établir des partenariats avec ces deux entités puisque nous partageons avec elles tant de valeurs.
Mais alors que mettrait-on dans ces partenariats ?
Je vous livre mon point de vue :
la SHP doit d’abord élaborer un projet sur 7ans en terme d’élevage et d’utilisation, et puis le quantifier. Si le projet est ambitieux très vite il se heurtera aux aspects financiers.
C’est sans doute par le biais des partenariats que tous sera possible, car, que ce soit avec le haras du pin ou avec le PNR, la SHP a des points de convergence forts, les compétences sont réparties. En final tout le monde serait gagnant, je devrait dire »le percheron serait gagnant »
Soyons méthodique, mais ne tardons pas, le temps peut être notre ennemi.
Bon week-end à vous
Guy FOURMONT