lundi 20 février 2012

Mauvaise Presse Pour Le Pin

  • Écurie n° 2, Haras du Pin.

Le haras du Pin vient de vivre une semaine particulière avec un article publié en boucle dans la presse nationale et régionale, faisant état du délabrement d'une grande partie des locaux de l'établissement et de l'incertitude qui plane sur l'avenir du site.

Cet article publié dans "20minutes.fr" cite Patrick Mussat, vice-président du Conseil général de l'Orne, qui déclare : "Le haras est en train de mourir à petit feu", alors que l'ancien ministre Alain Lambert déclare, lui, que la survie du haras est en jeu.

L'article pointe du doigt le mauvais état des bâtiments : "Plusieurs bâtiments... ont certes été rénovés. Mais derrière certaines des majestueuses façades de brique du Versailles du cheval, des portes d'écuries s'affaissent, des carreaux sont cassés, des gravats s'accumulent au sol dans d'anciens logements, des fils pendent, le plâtre d'un plafond surplombant des calèches classées s'effondre".

Il est déjà à peu près acquis qu'il faudra se séparer d'une grande partie des calèches délabrées (et singulièrement dépouillées) si l'on veut en sauver quelques-unes.

  • National percheron 2007, Haras du Pin.

Le haras du Pin n'est pas le seul à avoir les honneurs de la presse. Dans son dernier numéro, Attelages Magazine, sous la plume de Julie Wasselin, publie une courte tribune intitulée "On achève aussi les Haras" dont voici un extrait : "Le haras de Cluny est vide. Certaines stalles sont cassées... La crasse froide rampe inéxorablement et les araignées ont beau jeu que de s'y installer. Les bâtiments appartiennent aux courants d'air à présent, et s'y balader est aussi gai que d'arpenter les allées d'un cimetière abandonné".

La presse se fait aussi l'écho des incertitudes quant à l'avenir du haras du Pin. Il se confirme que le département de l'Orne a, en collaboration avec la Région, un projet de développement pour le site, orchestré autour des activités de tourisme, de sport et de formation. Mais des points de conflit avec l'État subsistent, en particulier à propos des activités de l'étalonnage.

  • National percheron 2007, haras du Pin.

Ce coup de projecteur sur le haras du Pin me remet en mémoire le fait que l'on a récemment évoqué à plusieurs reprises un éventuel transfert de la SHPF vers d'autres lieux, et en particulier vers le haras du Pin. À d'autres moments, c'est la création d'un "Espace percheron" ou d'une "Maison du percheron" sur le site normand qui a été évoquée.

Dans le contexte actuel, il est peut-être urgent de ne rien faire en attendant que... les carreaux aient été remplacés.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

peux etre que certains "politiques" voient clairs pour une fois.
Ce n'est pas une fois que le bateau est coulé qu'il faut essayer de le sauver.
Quand aux vehicules hippomobiles classés qui sont delabreés ou meme depouillés elles ne le sont pas pour tout le monde.
Comment ce fait il que certaines personnes en disposent ?

Tama-Chan, Benny, Vidock, Violette, Ollie, Heloise, Momo, Ryu a dit…

Il est clair que cet article a beaucoup marqué le public. Plusieurs personnes qui n'ont rien à voir avec le monde du percheron m'en ont parlé. I faudrait peut être faire un petit travail de com pour rassurer les gens que ce n'est pas la fin de la race percheronne!

Virginia

Anonyme a dit…

bonjour à tous,j`ai eu l`occasion de passer vers le Haras du Pin auquel j`ai été été élève,je voulais louer un boxe pour une nuit,car j`étais fatigué et la route avait longue pour le cheval aussi et je me suis vu refuser par le responsable des écuries l`accès alors qu`ils ont besoin d`argent.J`ai ouvert une porte de boxe pour voire s`il y avait de la place et j`ai trouvé des casiers à bouteilles.Il est vrai que s`est leur place dans des écuries de l`état entretenu en partie par le contribuable.Et si les Haras Nationaux ne peuvent pas dépanner les gens de passage ,normal que l`on laisse notre argent dans le privé,ce qui a été mon cas ce soir là,une femme de Goulet à coté d`Agentan ma offert l`hospitalité .C`est la honte pour les Haras.

Thomas a dit…

A partir du moment ou il n'y a plus de directeur, ou il n'y à plus que des responsables qui se rejettent la faute dés qu'il y un soucie... Les constatations faites aujourd'hui sont dénoncer par les éleveurs depuis de nombreuses années...