"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir." Jean-Martin Charcot
jeudi 26 novembre 2009
Christine Prend Un Virage
mercredi 25 novembre 2009
Les A-Côtés De La Plaque
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Jacqueline Goret reçoit, des mains de François Chouanard le président de la SHPF, la plaque qui récompense la championne suprême 2009 Qelarmoni du Val Martin.
On n'y prête guère attention à l'heure des récompenses. Pourtant les plaques sont aux concours ce que les frites sont au Mac Do', des incontournables.
L'éleveur, son cheval dans une main, la reçoit d'un officiel cravaté à qui il doit offrir son autre main, celle qui est libre. Exercice délicat quand il faut dans le même temps se saisir de la plaque, et du flot qui l'accompagne souvent.
C'est seulement rentré chez lui que l'éleveur peut enfin se pencher sur le cas de cette petite plaque d'alu qu'il doit -selon un rituel de longue date établi- accrocher au mur de son écurie.
Il en va des plaques comme des araignées, on en voit partout mais on ne sait pas d'où elles viennent.
Les plaques offertes à l'occasion des concours organisés par la SHPF ont une origine connue. Elles sortent des ateliers de l'entreprise Taupinard à Cloyes en Eure-et-Loir. Une entreprise familiale de renommée internationale puisque nombre de ses créations partent vers des pays étrangers (Europe, USA, Hong-Kong...).
La fabrication d'une plaque nécessite un savoir-faire artisanal tranmis de génération en génération. Il ne suffit pas d'un bon plan sur un ordinateur, et de presser un bouton pour donner naissance à une série de plaques. La fabrication est une succession d'étapes qui demandent minutie et temps. Moulage avec empreinte du modèle dans un sable spécial, découpage, ébarbage, puis peinture. Des secrets de fabrication que l'on garde jalousement.
mardi 24 novembre 2009
Mi-Percheron Mi-Breton
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Page de couverture du document officiel de présentation des fermes d'Etat japonaises (National Livestock breeding Center).
A une vingtaine de kilomètres de Obihiro, la ferme d'Etat de Tokachi entretient un troupeau de 140 chevaux de trait, composé pour une moitié de percherons et pour l'autre de bretons.
La saison des poulinages s'est achevée avec un bilan de 40 nouveaux-nés. La ferme dispose en ce moment de 3 étalons percherons sur place et d'1 breton. Plusieurs autres, dont Ménésis du Moulin, sont en station chez des éleveurs privés. D'autres étalons, comme Flâneur du Gué ou Joyeux -le dernier à avoir rejoint le Japon-, ont été importés par la Japan Equine Affairs Association qui a ensuite placé ces étalons soit chez des particuliers soit dans une ferme d'Etat.
La Japan Equine Affairs Association dépend du ministère de l'Agriculture ; et avec l'aide financière de la Japan Racing Association, cherche à promouvoir la filière cheval au Japon sous toutes ses formes. Son souci essentiel est l'amélioration de la génétique équine avec le développement de l'importation de semence.
Pendant toutes ces années où les Japonais sont venus acheter des traits en France, il a toujours été difficile de savoir quel organisme était à l'origine des achats et à quel usage étaient destinés les chevaux.
Percheron Japonais
samedi 21 novembre 2009
Des Chênes XXL
vendredi 20 novembre 2009
Le Trait Des Villes A La Hausse
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Ramassage des ordures à Peyrestortes, Pyrénées-Orientales.
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Arrosage des plantes à Pfaffenhoffen, Bas-Rhin.
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Tonte des pelouses au château de Suscinio, Morbihan.
Le 7ème Congrès des chevaux territoriaux qui s'est tenu en octobre à Trouville-sur-Mer dans le Calvados a mis en évidence l'étonnante progression du cheval urbain. Un chiffre, d'abord : on estime à 130 les villes et communes qui utilisent des chevaux de trait pour des tâches de collecte de déchets, d'arrosage ou d'entretien d'espaces verts.
La progression régulière de ces dernières années devrait s'accentuer sensiblement grâce, en particulier, à la société SITA du groupe Suez-Environnement qui propose désormais des prestations à l'intention des collectivités via le sous-traitant Hippo-Ecolo-Services. On estime qu'entre 200 et 300 chevaux pourraient être nécessaires dans les deux ans à venir. C'est aussi le nombre de cochers qui devront être formés pour faire face à cette demande.
Avec le développement rapide du cheval urbain, la Commission nationale des chevaux territoriaux -présidée par Olivier Linot- peut difficilement faire face aux demandes multiples qui viennent des communes. Des contacts ont été établis avec les Haras nationaux et France Trait pour que ces "institutions" s'impliquent dans la gestion de ce secteur d'activités. Ce qui devrait être suivi d'effets dans les mois à venir.
De plus, le cheval territorial se rapproche des hautes instances politiques du pays. La Commission nationale des chevaux territoriaux pourrait désormais se réunir une fois par an au Sénat en présence du "groupe Cheval" de cette assemblée et en présence des caméras de la chaîne parlementaire. Olivier Linot a aussi rencontré récemment Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'environnement. Une rencontre qui sera suivie d'une réunion de travail au ministère avec les plus hauts responsables du secteur environnement.
Pour en savoir plus sur le cheval territorial, vous pouvez vous procurer le hors série n° 3 de Sabots, entièrement consacré à cette thématique.