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Ramassage des ordures à Peyrestortes, Pyrénées-Orientales.
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Arrosage des plantes à Pfaffenhoffen, Bas-Rhin.
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Tonte des pelouses au château de Suscinio, Morbihan.
Le 7ème Congrès des chevaux territoriaux qui s'est tenu en octobre à Trouville-sur-Mer dans le Calvados a mis en évidence l'étonnante progression du cheval urbain. Un chiffre, d'abord : on estime à 130 les villes et communes qui utilisent des chevaux de trait pour des tâches de collecte de déchets, d'arrosage ou d'entretien d'espaces verts.
La progression régulière de ces dernières années devrait s'accentuer sensiblement grâce, en particulier, à la société SITA du groupe Suez-Environnement qui propose désormais des prestations à l'intention des collectivités via le sous-traitant Hippo-Ecolo-Services. On estime qu'entre 200 et 300 chevaux pourraient être nécessaires dans les deux ans à venir. C'est aussi le nombre de cochers qui devront être formés pour faire face à cette demande.
Avec le développement rapide du cheval urbain, la Commission nationale des chevaux territoriaux -présidée par Olivier Linot- peut difficilement faire face aux demandes multiples qui viennent des communes. Des contacts ont été établis avec les Haras nationaux et France Trait pour que ces "institutions" s'impliquent dans la gestion de ce secteur d'activités. Ce qui devrait être suivi d'effets dans les mois à venir.
De plus, le cheval territorial se rapproche des hautes instances politiques du pays. La Commission nationale des chevaux territoriaux pourrait désormais se réunir une fois par an au Sénat en présence du "groupe Cheval" de cette assemblée et en présence des caméras de la chaîne parlementaire. Olivier Linot a aussi rencontré récemment Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'environnement. Une rencontre qui sera suivie d'une réunion de travail au ministère avec les plus hauts responsables du secteur environnement.
Pour en savoir plus sur le cheval territorial, vous pouvez vous procurer le hors série n° 3 de Sabots, entièrement consacré à cette thématique.
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