Tous les écrits anciens relatifs au cheval percheron font état des divisions géographiques qui, autrefois, concernaient l'élevage et l'utilisation du cheval du Perche. Dans tels cantons, on élevait les plus belles femelles, dans tels autres, on s'intéressait davantage aux mâles. Dans une région proche du Perche, d'une grande platitude, on utilisait le percheron pour travailler la terre. À la vue de cette photo (ci-dessus), on pourrait conclure un peu rapidement qu'en 2013, les divisions concernant le percheron existent toujours. La rive gauche de la rivière Sarthe se consacrant à l'utilisation, et la rive droite à l'élevage.
Plus sérieusement, nous retrouvons nos débardeurs sarthois Christine Sallé et Jean-Baptiste Ricard sur la rive gauche de la Sarthe à environ 1 km de Saint-Léonard-des-Bois, sur le domaine -consacré au tourisme- du Gasseau, propriété du Conseil général de la Sarthe.
Ce sont 16 peupliers d'âge, bien décatis pour certains, situés au pied du mur naturel d'escalade qui ont fait l'objet de toutes les attentions des débardeurs et des bûcherons venus armés de tronçonneuses et accompagnés de Rêveuse de Lucé, Végan de l'Herberie (percherons), Oliver, Tharès (comtois) et Qualin (comtois/ardennais). Avec le mur d'escalade, barrage naturel infranchissable pour les chevaux, avec le flottage des bois qui n'est guère de tradition dans le nord de la Sarthe, les débardeurs n'ont eu d'autre solution que d'exporter leurs bois vers le haut, en profitant d'une brèche qui donnait accès à une prairie pentue.
Après les chênes de la Fresnaye-sur-Chédouet, après les peupliers de Saint-Léonard-des-Bois, quels bouleaux nos débardeurs sarthois vont-ils bien pouvoir décrocher ?
Jean-Baptiste Ricard : 06.14.09.80.87.
Christine Sallé : 06.28.28.81.94.
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