lundi 14 mars 2011

Parlons Foot

Cela ne vous aura pas échappé, vendredi dernier, au stade Francis Le Basser de Laval dans la Mayenne, le stade lavallois n'est pas parvenu à vaincre son adversaire le SCO d'Angers. Le match s'est conclu par un nul 1-1. Je vous fais grâce du nom des buteurs. Exactement 8395 spectateurs payants assistaient à cette rencontre de la ligue 2 de foot-ball.
En fait, je n'ai pas assisté au match. J'ai joué, en mon jeune temps, à un niveau modeste. Maintenant, je regarde le foot comme un fait de société parmi d'autres. Mais de très loin.
Si je vous parle du stade Francis Le Basser, c'est que j'y suis allé... quand même ! Pas le soir du match. Mais le lendemain matin.
Je suis assez fasciné par "les lendemains". Si je devais renaître en jeune photographe, je ne traiterais qu'un seul sujet : "the day after". Je le dis en anglais, ça fait encore mieux. "Le jour après", c'est : après les 24 Heures moto, après le tsunami, après le spectacle des Rolling Stones, après l'explosion de la centrale nucléaire, après la chute de Ben Ali, après le Salon de l'agriculture, et après le match Laval-Angers.
8395 spectateurs, et presque autant de papiers gras et de canettes qui jonchent le sol le jour après.
Ce matin-là, c'est la percheronne Maline et une équipe de l'association ADASA qui s'y colle.
Depuis quelques semaines, l'ADASA (Association départementale d'accueil, de solidarité et d'activités) qui travaille dans le domaine de l'insertion, s'est lancée dans la collecte de déchets à l'aide de la traction animale. "Nous disposons de deux juments de trait, une percheronne de 10 ans, Maline et une bretonne de 4 ans, Trêve de Beaulieu", explique Jérôme Dufour, meneur et responsable de ce secteur traction animale. Les deux juments disposent d'une prairie et d'un abri sur le site de la ferme de la Buffardière à proximité du stade et à 2 km du centre ville.
Les deux juments de trait assurent pour l'instant 2 services distincts. Le lendemain des matches de foot, Maline et ses amis de l'association râtissent les abords du stade pour faire la chasse aux papiers gras et autres déchets. Cette activité fait suite à un contrat passé avec le municipalité de Laval.
L'ADASA assure aussi, 2 après-midi par semaine, la collecte des cartons en centre ville. Une tâche qui revient plus souvent à Trêve de Beaulieu. Peut-être parce que la couleur des cartons s'accommode mieux à la robe de la jument bretonne, mais je pense qu'il doit y avoir une autre raison ! Soyez patients, je vous conterai bientôt les aventures de Trêve de Beaulieu en centre ville de Laval.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

un collier serait plus judicieux que la bricole (mal ajustée )et surtout pas adaptée pour ce travail ?????

Alexis Hamon a dit…

bonjour Anonyme..

La critique va vite..ça c'est sur.

Pour ma part je trouve l'idée bonne et c'est une bonne chose de voire des chevaux en ville...

Effectivement un collier serait je pense mieux, mais ils ont peut etre demandé de l'aide, posé des questions...

Mais en règle générale ceux qui savent ont beaucoup de mal à donner leur savoir (ils ont même du mal à le vendre...)mais par contre pour critiquer tout en se cachant..ça il n'y a pas de problème.

Heureusement qu'un grande partie des utilisateurs ne sont pas comme ça, parce que sinon cela ferait longtemps que les gens aurait totalement arreter d'utiliser des chevaux.

Cordialement
Alexis Hamon

Christophe Bordez a dit…

Bonjour.

Voyez vous M. l'anonyme, il faut passer à autre chose. Apporter du "renouveau" pour le devenir de nos chevaux de trait. C'est surtout l'état d'esprit qui est à faire évoluer en apportant plus de communication, de partage, de transparence, d'échanges...
La critique est facile (surtout anonyme)l'art est plus difficile.Des chevaux de trait en villes c'est super, c'est visible, c'est utile, ça créé du lien social, c'est écologique...
Question à M. Dugast : la signature des commentaires ne peut-elle pas être rendue obligatoire avant l'expédition du commentaire ?
Percheronnement
Christophe B

JLD a dit…

Cher Christophe,
Je me pose la question depuis un certain temps, effectivement.
Je profite de l'occasion pour préciser que quelques commentaires, anonymes bien sûr, qui mettaient directement en cause des personnes n'ont pas été publiés.

Alexis Hamon a dit…

les commentaires non publié était sur cet article?

ou en générale?

Alexis Hamon

JLD a dit…

Non, non, c'était des commentaires sur des sujets anciens.
Pour revenir sur l'association ADASA, ils ont beaucoup de mérite à mettre en place des chevaux en ville, il faut saluer leur initiative. Ils travaillent aussi avec des colliers. Le jour où j'ai fait les photos, ils ont mis une bricole car la charge était minime.
Tous mes encouragements pour leurs efforts, et c'est avec un grand plaisir que je retournerai, s'ils le veulent bien, faire des photos quand ils travaillent en centre ville.

Bernard a dit…

Bernard a dit..
Très belle initiative. A quand les percherons de l'Arche de la Nature de Le Mans Métroplole pour nettoyer le MMARENA après les matches de foot ou les abords du circuit après les courses?
Nous avons tout ce qu'il faut autour du Mans pour imiter les Lavallois.
Il faut décider les donneurs d'ordres.
Les mentalités évoluent très lentement, mais il ne faut pas désespérer.
Bernard.

Alexis Hamon a dit…

Voila, merci Jean Léo, et merci à l'association ADASA et ainsi que ceux qui utilise les chevaux au quotidien. Ils sont l'avenir de la race percheronne et des chevaux de traits en générale.

Alexis Hamon

Chris a dit…

Encore un chouette reportage, au debut je me demandais ou tu voulais en venir. Merci!
Chris

CHARRUE VIGNE EQUIVINUM a dit…

"Mais en règle générale ceux qui savent ont beaucoup de mal à donner leur savoir (ils ont même du mal à le vendre...)"

Alors nous, on sait que les colliers sont plus adaptés et plus agréables pour nos chers "gros", pour peu, qu'ils soient sur-mesure, dans un bel état, bien réglés et pourvus d’une matelassure pour les colliers type US. On sait que nos "gros" fournissent 30% de plus de traction grâce à leur collier. On sait qu’ils sont plus volontaires dans la puissance et dans l’endurance. On sait que nos colliers, d'origine Amish, coûtent en moyenne seulement 480,00 € H.T. On sait qu’on voit passer beaucoup de « bricoleur » dans les meneurs de chevaux de Trait. On sait que de les voir, c’est aussi un très bon signe pour les chevaux de trait « d’utilisation ». Et surtout, on sait que « le Paradis est pavé de bonne intentions »…

Et peut-être même, que nous n’avons pas de mal à vendre notre savoir… ;-)

Oronce,
Votre serviteur