dimanche 21 septembre 2014

Pensée Dominicale


2 commentaires:

Bernard Demarle a dit…

Question d'arbitrage !
Pourquoi acheter un journaliste quand on peut se payer le groupe en entier ?
Sacré Nanar, qu'il lui soit beaucoup pardonné pour son discours au meeting d'Orange en 1992.
Reste la seule question qui vaille: peut-on acheter un photojournaliste pour une boîte de pilchards ?


PS/ strictement réservé au comité de lecture : " après pâmoison et béatitude, que trouve-t-on ? "

Brigitte Guillaume a dit…

Soufflons le chaud !
Il n'y a pas que les tests sur les porte-outils et les cheminées qui ont besoin de tirage...
Dans le feu de l'action, certains journaux doivent vendre, pour pouvoir lustrer leurs plumes, et surtout leurs actionnaires !
Alors aujourd'hui, tous les moyens sont bons pour amasser du blé. Les colonnes des écrans ou de nos Unes, sont pleines d'articles accrocheurs, du plus destructeur au plus dithyrambique... Pas d'état d'âme... Pas d'âme du tout !
Ils maltraitent l'information, choisissent leurs cibles ou ces cibles les choisissent. Qu'à cela ne tienne, pourvu que vous soyez un tant soit peu connu, polistarisé, richassoué, sportathlète ou artistocrate, ils vous épluchent de la tête aux pieds, moyennant quelques arrangements...
Toutes ces personnes bien intentionnées, sont capable de vous retailler un costume sur mesure, sous les yeux ébahis de "spectateurs" qui trépignent de jubilation naïve et bavent de plaisir expressif : "Encore ! Encore !". Car bien sûr, les grands fautifs sont les benêts que nous sommes, à lire ou à écouter ces faux-semblants qui nous pressent comme des citrons... Une goutte de pleurnicherie, un parfum de scandale, un zeste d'escroquerie, une tranche de mensonge, le jus entier de revient/revient pas, qu'il a fallu, vite fait, boire cul-sec, pour laisser la place au grand retour... et j'oubliais... de la fesse ou de la pleine lune, mais surtout pas de quartier !
Ah ! Il fleure bon le bouquin à encenser, ils fleurent bon les dessous-de-table et les dessous tout court.
Vous avez dit qu'un journaliste s'achète, monsieur Bernard ?
Mais s'il n'y avait que les journalistes... Hein ?